Je souhaiterais, tout d'abord, remercier mon professeur de terminologie, M. Loïc Depecker, qui m'a donné la possibilité de réaliser un travail aussi intéressant et original.
Je remercie également la Librairie italienne de l'Istituto Grafologico G. Moretti qui s'est montrée très disponible à mon égard pour tout renseignement en répondant à mes attentes et à mes besoins avec une efficacité et une rapidité sans pareil.
Je remercie aussi affectueusement mon père, M. Claude Eymery, qui a accepté de lire et de corriger mon travail avec l'objectivité et le détachement qui étaient nécessaires.
Enfin, toute ma gratitude et ma reconnaissance vont à ma mère, Mme Maria Vittoria Bornettini, et à ma tante, Mme Maria Teresa Mereu, qui, grâce à leur immense compétence et expérience dans le domaine de la graphologie, ont su m'éclairer avantageusement tout au long de mon travail.
Pourquoi avoir choisi un domaine tel que celui de la graphologie qui, en apparence, ne présente aucun lien de parenté avec les études que j'ai menées à Paris III ?
Eh bien, tout d'abord parce que l'écriture, fondement de la graphologie, est une réalité que l'on côtoie quotidiennement : que ce soit pour dresser la liste des courses ou prendre des notes dans un amphithéâtre, l'écriture fait, en effet, intimement partie de Nous et je dirais même qu'il s'agit d'une émanation, un prolongement de notre personne.
Cette écriture qui existe depuis la nuit des temps et qui est née avec l'homme et de l'homme, d'abord sous la forme plus rudimentaire et archaïque de dessins, puis sous la forme de symboles renvoyant à des concepts, celle-ci étant plus évoluée et élaborée du fait qu'elle requiert une certaine capacité d'abstraction, cette écriture donc ne cesse de fasciner les hommes et en dit beaucoup sur ces derniers.
Il me plaît de faire une comparaison, peut-être un peu hasardeuse et osée, entre la terminologie et la graphologie, toutes deux étant des sciences qui puisent de l'écrit leur raison d'être.
D'une part, la terminologie, en tant que science qui étudie les mots techniques appartenant à un domaine spécifique, part du signifiant, c'est-à-dire la face sensible du terme, pour reprendre l'analyse saussurienne, pour arriver au signifié, autrement dit, au contenu sémantique du terme, afin de l'organiser dans un microsystème équilibré, en perpétuelle évolution avec la langue avec laquelle il entretient un rapport osmotique.
D'autre part, la graphologie qui délaisse l'aspect signifié, pour se concentrer sur le signifiant des mots en tant que précieux révélateurs de la personnalité et du caractère de chacun.
Cet ensemble de « signifiants » que constitue l'écriture se comporte comme l'épreuve négative d'une photo capturant de façon indélébile, à travers un objectif virtuel, le flux vital qui est en chacun de nous, révélant ainsi nos traits de caractère.
Comme le dit si bien André Lecerf dans la préface de la 6° édition de «A B C de la graphologie » de J. Crépieux-Jamin parue à Paris en 1930 chez Presses Universitaires de France : « Chaque espèce graphique est un microcosme autour duquel gravitent les autres. C'est un Monde psychologique, en raccourci, puisque chaque espèce (tout en conservant sa valeur indicative) modifie la valeur des autres caractéristiques qui, elles-mêmes, orientent l'interprétation d'une Espèce donnée, incluse dans la définition d'un graphisme ».
Tout comme il existe une sorte d'interaction invisible, secrète et impalpable, entre ces espèces graphiques dont le graphologue se sert pour mener à bien son analyse graphologique, de même à l'intérieur d'un domaine, chaque mot occupe une place bien précise et interagit avec les autres en contribuant à une meilleure compréhension de ces termes.
Dans l'univers de la graphologie il y a donc des millions de « galaxies » : il suffit de penser à l'extraordinaire variété d'écritures dont le total approximatif est de 857 560 902 216 027 392 000 000 000, soit 857 septillions 560 sixtillions 902 quintillions 216 quatrillions 27 trillions 392 milliards ( Crépieux-Jamin J., « A B C de la graphologie », Paris, Presses Universitaires de France, 1930).
Un véritable miracle que de pouvoir classifier une réalité, apparemment si insaisissable et fuyante, telle que l'écriture, n'est-ce pas ?!
Depuis Baldi, Michon, Crépieux-Jamin et Moretti, la graphologie, qui relevait initialement d'une science quasiment « occulte », a parcouru un bon bout de chemin jusqu'à finir par s'infiltrer même dans la plus rationnelle des structures de nos sociétés, l'entreprise, comme un moyen (dont parfois, certes, on fait un usage abusif) de sélection du personnel à travers une comparaison entre les caractéristiques personnelles qui ressortent de l'analyse graphologique de l'écriture du candidat et celles requises par le poste à pourvoir.
Mais, si elle est bien utilisée, la graphologie peut s'avérer un formidable outil d'exploration intérieure et, par là même, aider à prendre conscience d'une autre dimension de l'être humain, ce qui peut permettre de résoudre ou de surmonter des problèmes personnels et d'envisager la vie différemment.
Le présent ouvrage est le fruit d'un long travail de réflexion qui a mûri en moi au fil du temps et qui a vu le jour petit à petit, à force de coups de fil, d'e-mail envoyés tout azimut, de lectures passionnées traitant de graphologie ainsi que d'intenses conversations très animées et d'échanges avec mes principaux contributeurs.
Ma mère étant diplômée de graphologie auprès de la Société Française de Graphologie, je disposais déjà chez moi d'un grand nombre d'ouvrages susceptibles d'intéresser la rédaction des fiches terminologiques. L'œuvre de Crépieux-Jamin, notamment, a profondément inspiré mon mémoire, que ce soit du point de vue de l'élaboration des définitions des termes choisis ou de l'organisation et de la structuration de tout le travail proprement dit.
Je manquais cependant d'ouvrages italiens indispensables pour la recherche d'équivalents en ce qui concerne les termes traités en français dans cette langue. C'est alors que la visite de ma tante, diplômée de graphologie à l'Université de Urbino, en Italie, venue exprès de Milan pour moi, a constitué une réponse pour pallier à cette lacune. Et c'est aussi à ce moment précis que j'ai réellement pris conscience d'un aspect que je n'avais jusqu'alors pas envisagé, à savoir l'impossibilité de trouver une traduction italienne exacte et fidèle aux termes français. Il ne s'agissait pas, en effet, de se limiter à traduire les « signifiants » employés dans une langue et désignant, par exemple, un type graphologique d'écriture, mais de comparer deux méthodes graphologiques ayant des approches différentes et qui ne sont autre que la manifestation de deux identités culturelles distinctes, de deux modes de penser et de deux façons originales d'envisager la réalité. Deux méthodes, certes voisines et présentant des points de contiguïté, mais que, tout de même, un monde sépare.
Ce sursaut de conscience a, en quelque sorte, accru l'intérêt que j'éprouvais pour mon travail et lui a attribué un sens nouveau jusqu'alors insoupçonné. En effet, dès lors, mon objectif n'était plus de me contenter de fournir une traduction littérale en Italien des expressions employées en français pour désigner tel ou tel autre type d'écriture (une traduction par ailleurs déjà proposée dans l'ouvrage de Nazzareno Palaferri, intitulé Grafologia comparata publié en 1989 à Urbino par l'Istituto grafologico G. Moretti, mentionné dans la bibliographie du présent ouvrage), mais de déceler l'équivalent italien capable d'embrasser au mieux tout le contenu sémantique du terme français. Désormais, il n'était plus question de se cantonner à la simple traduction de mots, mais il fallait aussi trouver des points de convergence entre deux cultures, deux univers, et deux modes de penser différents.
C'est la raison pour laquelle, dans les fiches terminologiques, je cite comme « Equivalent Italien » la traduction littérale, mais d'une certaine manière officielle, proposée par Nazzareno Palaferri dans l'ouvrage susindiqué, tout en rajoutant dans la « Note technique », par souci de cohérence, une traduction plus fidèle au contenu sémantique des termes en entrée, mais qui ne correspond pas nécessairement aux mots français. C'est par conséquent dans cette optique qu'il faut se placer pour saisir tout le sens du présent ouvrage.
Cependant, celui-ci ne prétend aucunement être un dictionnaire bilingue complet de tous les termes employés par les graphologues. Il se propose, en effet, uniquement de fournir aux étudiants français en graphologie (mais pourquoi pas aussi aux étudiants italiens), en partant des différents genres d'écriture qui, me semble-t-il, représentent la base de tout apprentissage en ce domaine, une perspective plus large, plus internationale et « européenne » de la graphologie, cette science si fascinante et encore si pleine d'avenir. Les définitions également s'adressent à un public déjà averti ou à des étudiants en cours d'apprentissage.
C'est également ce problème de correspondance entre la méthode française et la méthode italienne qui m'a guidée d'une certaine manière dans le choix des termes français à traiter car, pour certains, que j'ai d'emblée exclus de mon corpus, il n'y avait aucune possibilité réelle d'équivalence. En outre, j'étais un peu limitée par la quantité préétablie de termes à insérer dans les fiches terminologiques.
Tout ce travail de recherche et d'analyse étant accompli, il me restait la tâche, non moins ardue, de « traduction » (si je puis employer ce terme) et de conversion de tous ces concepts si éthérés, sous une forme « cybernétique » !
A ce propos, je dois préciser que les relations génériques que j'ai établies entre les différents concepts du corpus de mon ouvrage ne sont peut-être pas parfaitement adaptées au domaine choisi, car, bien que la graphologie constitue une science à part entière, son analyse part du concret pour aller vers l'abstrait et l'infiniment subtil ; c'est pourquoi, à mon sens, ce type de relations qui me semble néanmoins être le plus approprié, demeure trop concret et matériel et plus apte à décrire les différentes parties dont se compose le moteur d'un avion par exemple, qu'à expliciter le produit de gestes graphiques relevant d'une activité cérébrale complexe et touchant à ce qu'il y a de plus intime chez l'Homme : sa psychologie.
Bien que délicat et difficile, ce travail m'a procuré une grande satisfaction personnelle et j'espère que la future lectrice ou le futur lecteur auront le même plaisir, intact, à lire le présent ouvrage que j'ai moi-même éprouvé à le rédiger.
Enfin, je souhaite que cette recherche contribuera, même modestement, à enrichir les informations dont on dispose déjà sur le sujet, et qu'elle suggèrera de nouvelles hypothèses de travail.
Ouvrages français :
-CREPIEUX-JAMIN, J., A B C de la Graphologie (Paris, Presses Universitaires de France, 1930) ;
Ouvrages italiens :
-PALAFERRI, NAZZARENO, Dizionario Grafologico Morettiano (Urbino, Libreria G. Moretti, 2001) ;
-PALAFERRI, NAZZARENO, Grafologia comparata (Urbino, Istituto grafologico G. Moretti, 1989).
ORGANISMES CONSULTES
-LIBRERIA « G. MORETTI »
Adresse: Piazza San Francesco 7 – 61029 URBINO
Téléphone et Fax: 00 39/ 0722.2639
Site Internet : www.grafologia.it
Adresse e-mail : info@grafologia.it
-SFDG (Société Française de Graphologie)
Adresse : 5, rue Las Cases – 75007 PARIS
Téléphone: 01.45.55.46.94
Fax : 01.47.53.06.58
Site Internet : www.graphologie.asso.fr/
Adresse e-mail : sfgrapho@club-internet.fr
Terme |
Définition |
Cat. grammat. |
Domaine |
Sous-domaine |
écriture accélérée |
Ecriture ayant une allure qui précède l'écriture rapide et qui suit l'écriture posée. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture acérée |
Ecriture qui se manifeste dans les finales des traits ou des lettres, en forme de pointe aiguë. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture à encoches |
Ecriture caractérisée par des encoches au niveau de l'extrémité supérieure de tous les traits verticaux des lettres , encoches qui résultent d'un fort appui de la plume. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture agitée |
Ecriture qui est une variété de l'écriture inégale ; elle est caractérisée par une irrégularité discordante et mouvementée, avec de l'imprécision dans les formes. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture agrandie |
Ecriture qui est une Espèce graphologique éminemment circonstancielle ; on la décèle par la comparaison avec l'écriture normale qui est moins grande. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture aisée |
Ecriture qui est naturelle ; on la reconnaît à l'harmonie des mouvements dans lesquels la simplicité et la spontanéité jouent les premiers rôles. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture anguleuse |
Ecriture qui est caractérisée par l'accentuation des angles normaux du modèle calligraphique, ou le remplacement des courbes normales par des angles. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture arquée |
Ecriture qui est caractérisée par l'exagération des courbes normales en forme d'arc, comme dans les m et n, ou par l'arcure de traits qui ne doivent pas être arqués. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture arrondie |
Ecriture dont les courbes calligraphiques normales sont accentuées, ou dont les angles normaux sont remplacés par des courbes. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture artificielle |
Ecriture qui est faussée dans un ou plusieurs de ses genres normaux ; elle emprunte plus ou moins consciemment des formes et des mouvements, pour se donner une apparence. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture basse |
Ecriture dont les lettres extérieures à hampes, ou à jambage, n'atteignent pas la dimension d'un corps et demi au-dessus des autres lettres ; il n'y a pas de différence de hauteur entre les lettres intérieures et extérieures. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture blanche |
Ecriture fines et sans relief, jamais nourrie. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture boueuse |
Ecriture dont les lettres à boucles sont empâtées dans un tracé épais. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture bouillonnante |
Ecriture très inégale de direction et de dimension, maigre, plus ou moins saccadée, caractérisée par une effervescence générale et continue. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture brisée |
Ecriture caractérisée par une interruption plus ou moins étendue dans le tracé des lettres. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture calligraphique |
Ecriture qui reproduit les formes, les mouvements, les dimensions et les proportions qu'on enseigne dans les écoles. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture calme |
Ecriture qui est sinon lente, posée ou ralentie, mais mesurée dans ses expressions. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture carrée |
Ecriture dont la caractéristique principale est la forme carrée des mots. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture chancelante |
Ecriture caractérisée par un tracé grêle, sans relief, sinueux, légèrement tremblé. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture chevauchante |
Ecriture constituée par des mots qui montent ou qui descendent successivement en repartant toujours de la même base. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture claire |
Ecriture bien lisible caractérisée par la formation régulière des lettres, à l'exclusion de toute complication. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture combinée |
Ecriture dont les formes, plus ou moins liées et simplifiées, s'agencent bien. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture condensée |
Ecriture resserrée dans tous ses modes à la fois ; les lettres, les mots, les lignes, sont plus ou moins tassés, les marges réduites ou supprimées, les dimensions rapetissées. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture confuse |
Ecriture dont la lisibilité est compromise pour une cause quelconque, le signe principal étant l'imprécision de la forme des lettre qui rend le texte équivoque et empêche ou retarde la lecture. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture contrainte |
Ecriture qui se manifeste par des allure gênées, le plus souvent associées à un ralentissement général de l'activité, à des hésitations du tracé, au rapetissement, au redressement de l'inclinaison. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture crénelée |
Ecriture caractérisée par l'interruption au sommet de la panse des lettres a, d, g, o, q, et par l'absence d'oeilletons venant restreindre cette ouverture. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture descendante |
Ecriture dont la direction des lignes s'abaisse de gauche à droite au-dessous du plan horizontal. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture désordonnée |
Ecriture qui se reconnaît aux discordances, aux confusions, aux complications, aux exagérations, à toutes les inharmonies. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture dilatée |
Ecriture dont les dimensions, les formes, les mouvements, toute l'ordonnance sont agrandis et souvent progressifs. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture discordante |
Ecriture dont les caractères ne sont pas en harmonie. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture égale |
Ecriture dont les inégalités sont faibles, car il n'en est pas qui soit toujours semblable a elle-même. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture élégante |
Ecriture caractérisée par l'emploi de courbes au dessin net et d'un mouvement plus ou moins lancé, avec un tracé bien ordonné. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture emportée |
Ecriture produite dans un mouvement impulsif, violent et sans freins. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture enchevêtrée |
Ecriture caractérisée par la confusion des hampes dans les lignes supérieures, ou des jambages dans les lignes inférieures. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture en coup de fouet |
Ecriture constituée par des traits s'arc-boutant à gauche pour se développer longuement et brusquement vers la droite. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture en guirlandes |
Ecriture qui est un mode de l'écriture arrondie en festons ; les n, les m et parfois les autres lettres qui s'y prêtent, sont réduites a une succession de u ou de i. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture en lazzo |
Ecriture qui est constituée par un trait lance, horizontal, revenant sur lui-meme ; le plus souvent, le trait s'infléchit d'abord a gauche ; le lazzo trouve la meilleure occasion de s'inscrire dans le paraphe. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture épaisse |
Ecriture dont l'épaisseur des pleins est au-dessus de 3/4 de millimètre, sur la base d'une écriture cursive normale de 2 mm de hauteur ; la proportionnalité de l'épaisseur avec la dimension décroît pour les écritures grandes. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture ferme |
Ecriture caractérisée par un tracé net et résolu ; les mouvements hésitants, tremblés, agités, mous, instables, sont inconciliables avec elle. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture filiforme |
Ecriture dont les lignes ressemblent à un fil qui se déroule ; les lettres intérieures sont remplacées par un trait généralement ondulé ; les lettres extérieures, moins réduites, parfois agrandies, permettent cependant la lecture. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture fragmentée |
Ecriture dont les lettres juxtaposées sont divisées en deux et même trois ou quatre fragments. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture grande |
Ecriture qui dépasse, pour les minuscules intérieures, les dimensions calligraphiques moyennes de 1 mm 1/2 a 2 mm 1/2 ; la hauteur proportionnelle des hampes, des jambages et celle des majuscules est de 4 mm 1/2 a 6. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture homogène |
Ecriture qui représente l'unification des mouvements dans un style personnel, sans tenir compte de la valeur des qualités. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture inclinée |
Ecriture qui est penchée de droite a gauche en descendant. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture inhibée |
Ecriture qui se manifeste par une diminution, ou un arrêt, plus ou moins brusque, des mouvements ; elle affecte tous les modes d'expression de l'écriture. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture juxtaposée |
Ecriture discontinue caractérisée par les lettres séparées dans les mots. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture lâchée |
Ecriture au trace traînant, ralenti et sans tenue ; le relief manque, la direction est incertaine, surtout dans le prolongement de la finale des mots. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture lancée |
Ecriture a traits lances qui sont le produit d'une impulsion qui comporte une exagération du trace en étendue, dans un sursaut de rapidité. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture légère |
Ecriture caractérisée par un trace faiblement appuye ; quand elle est en même temps petite, on l'appelle fine ; parfois elle révèle une différence entre les pleins et les délies. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture lente |
Ecriture dont le trace lent ne produit pas cent lettres, environ, a la minute. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture liée |
Ecriture dont les accents, les barres du T ou les hampes des lettres reliées a la lettre suivante, ou au mot suivant, ainsi que les mots relies entre eux, sont les caractéristiques graphologiques les plus importantes de cette espèce. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture maigre |
Ecriture allongée, légère, plate, souvent étrécie ; son aspect général est sec. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture massuée |
Ecriture dont les finales de lettres ou de mots, qui s'épanouissent brusquement en s'élargissant, caractérisent ce type d'écriture qui reproduit la forme d'une massue. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture montante |
Ecriture qui perd son horizontalité pour s'élever de gauche a droite. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture négligée |
Ecriture qui manque de soin ; sa négligence se manifeste par des infractions aux règles de la calligraphie, c'est-à-dire l'omission des accents et des barres du t, de tous les signes qui favorisent la lecture et la compréhension d'un écrit. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture nette |
Ecriture précise dont les contours sont sans bavures et dont le trace, plus ou moins résolu, élève sa qualité. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture nourrie |
Ecriture caractérisée par un trace bien alimente d'encre, avec des pleins d'environ 1/2 mm ; le débit d'encre dépend avant tout de la pression exercée sur la plume. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture ordonnée |
Ecriture qui possède une clarté, un arrangement, un classement convenables, en vue d'assurer la lisibilité, avec une présentation bienséante. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture pâteuse |
Ecriture appuyée lourdement, molle et grasse, qui détruit le relief et qui reste vouée a la lenteur. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture petite |
Ecriture au-dessous de la dimension moyenne 1 1/2 a 2 mm indiquée par l'art calligraphique ; la hauteur proportionnelle des boucles et des majuscules est d'environ 2 mm 1/2 pour les minuscules de 1 mm, et 4 mm 1/2 pour les minuscules de 2 mm. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture plate |
Ecriture qui ne révèle pas de différence entre les pleins et les délies. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture plongeante |
Ecriture dont les lignes s'abaissent brusquement, soit dans les mots, soit dans les lignes, et souvent de plus en plus en donnant l'impression d'une chute. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture précipitée |
Ecriture qui exprime la plus grande vitesse d'un scripteur. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture rapide |
Ecriture obtenue sans précipitation a la vitesse de 180 lettres, environ, a la minute. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture renversée |
Ecriture inclinée sur la gauche au delà de 90° ; le renversement est un mode de l'Espèce a rebours, dont il est souvent le seul indice. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture retouchée |
Ecriture qui comporte des "surcharges" sous forme d'addition de mots, de lettres, de parties de lettres et d'accents, ou bien des "suppressions" par raturages ou grattages. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture ronde |
Ecriture qui est le degré le plus accentue des traces courbes, si bien que les ovales des lettres représentent des cercles. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture saccadée |
Ecriture émotive et trépidante : le graphisme est secoue par le rythme médullaire anormal avec des chevauchements et des rebondissements. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture sèche |
Ecriture plate, légère, "plus ou moins anguleuse" : ses dimensions sont variables ; elle est proche parente de l'Espèce maigre. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture serrée |
Ecriture caractérisée par la réduction des espacements enseignee par la calligraphie et c'est le mode le plus important de la condensation des mouvements. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture sinueuse |
Ecriture caractérisée par l'ondulation des lignes ; ses causes se rattachent toutes au relâchement dans la direction des mouvements. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture sobre |
Ecriture dont les mouvements sont contenus dans des dimensions modérées. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture soignée |
Ecriture qui ajoute a la correction calligraphique une application scrupuleuse étendue a tout ce qui concerne les écrits. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture tordue |
Ecriture dont les traces droits, selon la calligraphie, deviennent sinueux, et les inflexions des courbes sont exagérées parfois jusqu'a la difformité. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
écriture verticale |
Ecriture qui est perpendiculaire a la ligne d'horizon. |
n.f. |
graphologie |
espèce graphique |
espèce |
Qualité particulière de chaque genre ; tous les signes graphologiques, sans aucune exception, prennent rang comme Espèce quand ils sont tout a la fois intenses et repetes, ce qui consacre leur très haute valeur. |
n.f. |
graphologie |
classification graphologique |
genre |
Division générique comprenant la vitesse, la pression, la forme, la direction, la dimension, la continuité et l'ordonnance dans le cadre de laquelle rentrent toutes les manifestations de l'écriture. |
n.m. |
graphologie |
classification graphologique |
graphologie |
Science qui étudie le caractère par l'écriture. |
n.f. |
graphologie |
|
graphologue |
Personne qui étudie, qui pratique la graphologie. |
n.m. |
graphologie |
|
mode |
Manifestation de l'Espèce maintenue en sous-ordre a cause de son action réduite ; tous les modes sont des espèces non confirmées comme dominantes. |
n.m. |
graphologie |
classification graphologique |