Le nombre de personnes privées d'accès à des ressources en eau potable suffisantes s'élève à plus d'un milliard. Dans le monde, un habitant sur cinq est privé d'eau de consommation. Ceci nous permet donc de parler d'une crise mondiale de l'eau principalement due à une mauvaise gouvernance des procédés de distribution de l'eau. En outre, ce sont les populations les plus pauvres situées en Afrique subsaharienne qui ne bénéficient point de l'accès aux ressources d'eau potable, et encore moins aux services d'assainissement de base. D'autre part, de nombreux pays peinent à faire face aux difficultés engendrées par les pénuries d'eau.
Il est important de souligner que même si, dans certaines régions, l'eau est disponible, si elle est de mauvaise qualité, elle ne peut qu'être la source de graves maladies pouvant être parfois mortelles. Citons par exemple à cet égard des pathologies telles que le paludisme, le choléra, l'onchocercose, ou encore la fièvre typhoïde parmi de nombreux autres cas. . Par ailleurs, à la baisse de la quantité d'eau disponible pour le développement des activités agricoles et industrielles s'ajoute la menace qui pèse sur les écosystèmes de plus en plus pollués.
Les Nations Unies ont déclaré que l'eau est « indispensable à la vie et à la santé ». « Le droit de l'être humain à l'eau est donc fondamental pour qu'il puisse vivre une vie saine et digne. C'est la condition préalable à la réalisation de tous ses autres droits. » L'eau est par conséquent centrale dans notre vie et ne cesse d'attirer l'attention des organismes internationaux et de faire l'objet de nombreuses conférences au sein de l'ONU. Le premier Forum mondial de l'eau a eu lieu à Marrakech en 1997, et depuis, tous les trois ans, les Etats du monde entier se réunissent afin de débattre des problèmes liés à l'eau, et s'efforcent de mettre en Suvre un certain nombre d'actions visant à améliorer la sécurité de l'eau.
La France, de son côté, n'est pas à l'abri du danger représenté par la mauvaise qualité des eaux étant donné que l'eau douce est de plus en plus polluée par les pesticides ou encore les nitrates, ce qui n'est pas sans conséquence sur les eaux distribuées. Ainsi, des actions concrètes sont menées afin de préserver les zones humides, de réaménager les bassins hydrographiques et de renforcer les mécanismes du contrôle de la qualité de l'eau distribuée.
Etant concernée par l'avenir de la planète, j'ai choisi de traiter le problème de l'eau pour réaliser mon mémoire de traduction en langue espagnole. Comme ce travail m'a passionnée, j'ai opté pour ce même domaine pour élaborer mon mémoire de terminologie.
Le présent travail sera plutôt ciblé sur l'étude des différents types d'eaux dont on parle en hydrologie, les différents procédés de traitement des eaux, le cycle de l'eau domestique qui met en évidence les différentes étapes nécessaires à la distribution de l'eau domestique, les diverses maladies dues à la mauvaise qualité de l'eau ou au manque de services d'assainissement de base. Je me suis également penchée sur l'aspect du contrôle de la qualité de l'eau, et le côté alarmant des divers types de pollutions des écosystèmes. Enfin, je souhaite que ce travail de recherche contribuera, même modestement, à enrichir les informations dont on dispose déjà sur le thème et sera utile à toute personne intéressée par l'environnement, et plus précisément ce qui relève du secteur de l'eau.
Démarche suivie
J'ai choisi de travailler sur le thème de l'eau et ses enjeux transversaux, car j'ai étudié ce même domaine pour réaliser mon mémoire de traduction en espagnol, et cela m'a énormément captivé. J'ai donc voulu approfondir mes recherches pour élaborer mon mémoire de terminologie. Dans un premier temps, je me suis d'abord informé de manière globale sur ce vaste domaine sans m'appesantir sur ses détails d'ordre technique. Pour cela, J'ai effectué de nombreuses lectures d'articles sur internet notamment : les documents régionaux concernant l'Afrique et l'Amérique latine du 4ème Forum mondial de l'eau, qui a eu lieu au Mexique et bien d'autres sur des sites spécialisés dans le domaine de l'eau. Je me suis également rendue à plusieurs reprises à la médiathèque de la Cité des Sciences et de l'Industrie où j'ai passé du temps à lire La Biosphère : Notre terre vivante de Jean-Paul Deléage,et Hydrologie : Une science de la nature d'André Musy et Techniques appliquées au traitement de l'eau : Génie de l'environnement de Claude Cardot.
Au fil de ces premières lectures, je commençais déjà à me familiariser avec les unités terminologiques les plus récurrentes qui relèvent de mon domaine d'étude et je les notais au fur et à mesure. Après toutes ces recherches, je me suis mise à travailler sur la base de données Access en essayant de filtrer les informations récoltées en vue de commencer à forger mes définitions. Alors que je travaillais sur mes fiches terminologiques, je me suis posée de nombreuses questions quant à la formulation des définitions, des notes techniques, et j'ai également beaucoup hésité quant aux traductions des termes.
Cependant, mon voyage au Maroc pendant les vacances de Pâques m'a été très utile car j'en ai profité pour discuter avec M. Cheich, spécialiste de l'environnement et expert auprès de l'Association des Organisations Africaines de Promotion Commerciale (AOAPC), qui a bien voulu m'accorder de son temps et a été très serviable. J'ai également pu avoir un entretien avec Mme Raissouli, traductrice - interprète agréée par le Ministère de la justice marocain qui a eu la patience de revoir tous mes termes et m'a donné de précieuses recommandations quant à la traduction vers l'anglais et l'espagnol. M. Hamzaoui, étudiant et ami qui prépare un DEA en « génie de l'environnement et des valorisations des ressources naturelles » m'a beaucoup aidé à définir mes sous domaines ainsi que mes notes techniques. J'ai donc eu l'occasion d'éclaircir mes incompréhensions et peu à peu, au fur et à mesure que je m'approfondissais dans le travail, avec l'aide des personnes citées, j'ai pu trouver des réponses à mes interrogations et inquiétudes. Lorsque je suis revenue sur Paris, je suis restée en contact avec ces professionnels grâce à internet et à quelques coups de fil. J'ai souvent été amenée à apporter des modifications à mon travail avant d'en arriver à ma version définitive en suivant les recommandations de M. Cheich, qui a bien voulu relire et corriger l'ensemble de mes fiches terminologiques.
Ciblage du mémoire
J'ai tenté de cibler mon mémoire sur les concepts les plus récurrents dans le domaine de l'eau et de l'hydrologie. Ainsi, j'ai choisi de me pencher sur les différents types d'eaux, les divers procédés de traitement des eaux, le cycle de l'eau domestique qui met en évidence les différentes étapes nécessaires à la distribution de l'eau domestique, les différentes maladies dues à la mauvaise qualité de l'eau ou au manque de services d'assainissement de base. Je me suis également intéressée au contrôle de la qualité de l'eau, et au côté alarmant des divers types de pollutions des écosystèmes.
Pour ce qui est des définitions, elles ne sont pas très techniques, elles restent compréhensibles et à la portée de tous. J'ai élaboré ce travail afin que tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'environnement et aux défis posés par le problème de l'eau puissent trouver leurs réponses. Le présent mémoire peut également être destiné tant à des professionnels du domaine, qu'à des élèves ou étudiants qui veulent préparer un dossier, un exposé et souhaitent s'informer sur ce sujet. Néanmoins, je l'ai rédigé en gardant à l'esprit qu'il peut également être un outil utile aux traducteurs et interprètes travaillant sur ce thème.
Limite et découpage du domaine traité
Lors de la réalisation de mon mémoire, j'ai plutôt opté pour des termes généraux qui font partie de sous-domaines différents. Au fil de mes recherches documentaires, j'ai pu distinguer les sous domaines suivants : l'hydrologie, le traitement des eaux, les maladies hydriques, le cycle de l'eau domestique ainsi que les diverses perturbations environnementales, sans laisser de côté le contrôle de la qualité de l'eau. En effet, chacun de ces sous domaines cités, à lui seul, pourrait faire l'objet d'un mémoire à part entière, étant donné la richesse des thèmes. Cependant, je me suis axée sur certains des aspects que j'ai trouvé intéressants à traiter en appliquant l'extraction des unités des unités terminologiques les plus récurrentes, puis je les ai lemmatisées. Par ailleurs, j'ai élaboré une arborescence « en pavé » dans laquelle j'ai opéré à une hiérarchisation numérotée des concepts. Ainsi, de l'arborescence de « l'hydrologie », se dégagent de nombreuses relations conceptuelles génériques qui permettent de structurer et hiérarchiser les principaux types d'eaux ainsi que certains types de cours d'eau. Néanmoins, une autre relation s'impose à l'intérieur même de ce sous domaine, il s'agit de la relation partitive. Pour la distinguer, j'ai procédé à l'application de la règle de substitution « avoir ou être » ; en effet, l'eau regroupe en elle-même de nombreuses propriétés, elle a une composition chimique, elle contient notamment des sels minéraux, des oligo-éléments, des métaux lourds etc.
Pour ce qui est du sous domaine « traitements des eaux », il s'articule en grande partie autour des relations de types séquentielle, du fait qu'elles illustrent bien les différentes étapes mises en Suvre pour effectuer le traitement des eaux. Cette partie a requis plusieurs sous divisions du fait de la complexité et du nombre des procédés de traitement. En outre, le sous domaine des « maladies hydriques », est caractérisé par la prédominance de relations génériques entre des concepts qui subsument d'autres concepts plus spécifiques en faisant apparaître des types de maladies liées à l'eau. Quant au sous domaine du « cycle de l'eau », il se distingue par une prédominance de relations associatives notamment séquentielles qui montrent tout le processus par lequel passe l'eau avant d'arriver à nos robinets.
Concernant le sous domaine des « perturbations environnementales », il a été nécessaire de regrouper les différentes dégradations de l'environnement selon des relations génériques déterminant les types spécifiques de pollution qui agissent sur les écosystèmes. De la même manière, le dernier sous domaine relatif au « contrôle de la qualité de l'eau », regroupe les différents déterminants de la qualité de l'eau potable selon une structuration conceptuelle plutôt générique. Finalement, après avoir opéré à cette hiérarchisation numérotée, je pense être parvenue à un ensemble cohérent et logique.
Critères de constitution du corpus et ses différentes caractéristiques
La base du corpus dont je me suis servie est constituée de certains ouvrages que j'ai pu lire à la médiathèque de la Cité des Sciences et de l'Industrie, mais également et surtout de sites internet très complets que j'ai consulté, et dont la liste exhaustive apparaît en bibliographie. J'ai choisi des termes généraux et pas très techniques qui demeurent à la portée de tous. De plus, mes entretiens avec mon valideur m'ont permis de mieux appréhender les termes que j'ai expliqués.
Questions rencontrées et problématique suivie
Lors de la réalisation de ce mémoire, j'ai été confrontée à de nombreuses difficultés. En premier lieu, j'ai beaucoup hésité à faire un choix définitif des unités terminologiques à inclure dans la base de données. Le domaine d'étude étant très vaste, de nombreux aspects me semblaient intéressants à traiter, il a donc fallu que je fasse des choix tout en respectant une certaine logique. En outre, j'ai éprouvé des difficultés à traduire certains termes techniques vers l'anglais et l'espagnol, étant donné que je ne trouvais pas de réponses sur le Grand Dictionnaire Terminologique. Mes requêtes ont donc pu être complétées lorsque j'ai contacté Mme Raissouli, traductrice assermentée qui m'a bien éclairée sur la traduction de nombreux termes.
Pour conclure, j'ai eu d'énormes difficultés d'ordre technique avec la base Access qui limite le nombre de caractères à rentrer dans les champs, ce qui m'a amenée à reformuler et retravailler à plusieurs reprises mes définitions.
Ouvrages consultés :
Diccionario de uso del Español, María Moliner, 1996.
Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, Paris, Larousse, 1982
Hydrologie : Volume 1. La Biosphère : Notre terre vivante, Jean-Paul Deléage, ed. Gallimard, 2001, 127 pages
Oxford Advanced Learner's Dictionary, Oxford University Press, 2003
Palabras, le vocabulaire espagnol, ed.Ellipses, 2003
Techniques appliquées au traitement de l'eau : Génie de l'environnement, Claude Cardot, ed.Ellipses Marketing 2001, 256p.
Une science de la nature, André Musy, Christophe Higy, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes (PPUR), 2004, 314p.
Organismes consultés :
Bibliothèque publique d'information
Centre Georges Pompidou - 75004 Paris
Médiathèque de la Cité des Sciences et de l'Industrie
30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris
Sites internet consultés :
www.afnor.fr
www.olf.gouv.qc.ca
www.cite-sciences.fr
www.doctissimo.fr
www.futura-sciences.com www.fao.org
www.cieau.com
www.mines.inpl-nancy.fr
www.worldwatercouncil.org
www.ouestfranceecole.com
www.rfi.fr
www.cfwb.be
www.gov.mb.ca
www.environnement.gouv.fr
www.ecologie.gouv.fr
www.dictionnaire-environnement.com
www.senat.fr
www.brgm.fr
www.terminalf.net
www.intelligenceverte.org
www.fao.org
www.africamission-mafr.org
www.sagep.fr
www.cndwebzine.hcp.ma
www.cieau.com
www.cite-sciences.fr
www.cnrs.frwww.doctissimo.fr
Terme |
Définition |
Cat. grammat. |
Domaine |
Sous-domaine |
|
|
|
|
|
altération d'un milieu aquatique |
Dégradation de l'état d'un milieu aquatique ou d'un hydrosystème. |
loc. |
eau |
hydrologie |
aquifère |
Formation géologique souterraine, composée de roches poreuses ou fissurées, dans laquelle l'eau peut s'infiltrer, s'accumuler et circuler. Le terme peut désigner à la fois le contenant, les roches, et son contenu, l'eau. |
n.m. |
eau |
hydrologie |
assainissement |
Ensemble des procédés de collecte, de transport, et d’épuration des eaux usées avant leur rejet dans le milieu naturel. |
n.m. |
eau |
traitement des eaux |
bactérie |
Organisme microscopique unicellulaire de forme shérique, allongée ou spiralée, ne possédant pas de membrane nucléaire,se multipliant par divisions successives. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
bassin hydrographique |
Surface géographique limitée par une ligne de crêtes, associée à une rivière. Elle regroupe tous les terrains où ruissellent et s’infiltrent toutes les eaux alimentant cette rivière. |
loc. |
eau |
hydrologie |
bassin transfrontalier |
Hydro système transfrontalier qui traverse au moins une frontière tout en procurant des ressources à plusieurs pays. |
loc. |
eau |
hydrologie |
bilharziose |
Maladie parasitaire, parfois mortelle, provoquée par un ver qui vit dans un escargot. L’individu est infecté par contact avec l'eau des étangs et des rivières où vit l'escargot. |
n.f. |
eau |
maladies hydriques |
biodégradable |
Caractère désignant une substance organique pouvant être décomposée dans un milieu, le plus souvent aquatique, par des processus naturels. |
adj. |
eau |
pollution des écosystèmes aquatiques |
biodiversité |
Variété et diversité biologique d'un espace donné en fonction de l'importance numérique des espèces animales ou végétales qui y sont présentes , de leur originalité ou spécificité, et du nombre d'individus qui représentent chacune de ces espèces. |
n.f. |
eau |
hydrologie |
captage |
Action de recueillir l’eau d’une nappe souterraine, directement à une source jaillissante ou par pompage. Le puits est une forme particulière de captage. |
n.m. |
eau |
hydrologie |
choléra |
Toxi-infection très contagieuse, strictement humaine, caractérisée par des diarrhées et une déshydratation subites pouvant être mortelles et causée par le vibrion cholérique. |
n.f. |
eau |
maladies hydriques |
clarification |
Ensemble des traitements destinés à supprimer toutes les matières visibles de l’eau. Elle est effectuée en trois étapes : la floculation ; la décantation ; la filtration. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
collibacillose |
Pathologie due au colibacille et qui peut engendrer des infections intestinales ou urinaires. Ensemble des troubles pathologiques imputés au colibacille. |
n.f. |
eau |
maladies hydriques |
contrôle de la qualité de l'eau |
L’encadrement par des dispositions réglementaires de l'eau "propre à la consommation". La qualité de l'eau est appréciée par les différentes législations de référence à l’aide d’un suivi des paramètres physicochimiques et bactériologiques. |
loc. |
eau |
qualité de l'eau |
cours d'eau |
Terme général désignant tous les chenaux superficiels ou souterrains, naturels, conducteurs d'eau permanente ou temporaire. |
loc. |
eau |
hydrologie |
cycle de l'eau |
Circulation générale de l’eau dans la nature. L’eau de surface s’évapore puis monte dans l’atmosphère, se condense en nuages et provoque des précipitations.Il y a ensuite évaporation, infiltration dans le sol, le reste retourne à la mer. |
loc. |
eau |
hydrologie |
dépollution des eaux usées |
Traitement de l’eau sale par les stations d’épuration en vue de pouvoir la restituer au milieu naturel. Par la suite, les boues d’épuration sont, en partie, traitées et valorisées. |
loc. |
eau |
cycle de l'eau domestique |
désinfection |
Traitement de l'eau destiné à éliminer ou à inactiver tous les agents pathogènes. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
dessalement |
Technique réduisant la concentration en sels des eaux pour les rendre propres à la consommation.Pour dessaler l'eau de mer,les procédés de distillation et d'osmose inverse permettent de supprimer le sel qui y est dissous et produire de l'eau douce. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
distillation |
Processus qui consiste à chauffer l’eau de mer afin de l’évaporer. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
drainage |
Evacuation naturelle ou artificielle par gravité ou par pompage d'eaux superficielles ou souterraines. |
n.m. |
eau |
hydrologie |
eau |
Corps liquide, incolore, inodore, insipide constitué d’un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène.Il forme des lacs, des mers, et des cours d’eau. |
n.f. |
eau |
hydrologie |
eau d'égout |
Résidu liquide ou déchet évacué par les égouts. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
eau destinée à la consommation humaine |
Toutes les eaux destinées à la boisson, à la cuisson, à la préparation d'aliments ou à d'autres usages domestiques. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
eau de surface |
Eau qui s'écoule ou qui stagne à la surface de l'écorce terrestre. Désigne également les sources, puits et autres collecteurs directement influencés par l'eau de surface. |
loc. |
eau |
hydrologie |
eau domestique |
Ensemble des eaux de cuisine, de lessive, etc. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
eau douce |
Eau continentale à faible concentration en sels ou considérée comme apte au captage et au traitement destiné à la production d'eau potable. |
loc. |
eau |
hydrologie |
eau potable |
Eau propre à la consommation humaine sans danger pour la santé. Pour cela, elle doit répondre à un certain nombre de normes fixées par l’ OMS. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
eau recyclée |
Eau qui résulte d'un certain nombre de traitements, physiques, chimiques, et biologiques; Elle est dépourvue de tout élément toxique ou nocif pour l'environnement. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
eau résiduaire |
Eau chargée de déchets et de résidus provenant des établissements industriels. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
eau saumâtre |
Elle se caractérise par des fluctuations régulières de salinité dues à l’eau douce et aux influx d’eaux côtières et intérieures où la salinité est plus élevée que dans l’eau douce mais plus faible que celle de l’eau de mer. |
loc. |
eau |
hydrologie |
eau souterraine |
Eau qui se trouve sous la surface du sol en contact direct avec le sol ou le sous-sol.Elle inclut l’eau se trouvant dans la zone non saturée, et celle située dans la zone de saturation, sous le niveau de la nappe phréatique. |
loc. |
eau |
hydrologie |
eau traitée |
Eau provenant d'une source non protégée ou d'un réseau de distribution d'eau, qui a subi un traitement destiné à la rendre bactériologiquement et chimiquement propre à la consommation. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
eau usée |
Eau souillée ayant déjà fait l'objet d'une activité domestique ou industrielle. Les eaux usées domestiques se composant des eaux vannes d'évacuation des toilettes, des eaux ménagères d'évacuation des cuisines et salles de bains par exemple. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
ecosystème |
Ensemble d'un milieu naturel et des organismes qui y vivent. Dans un écosystème, les effets réciproques du milieu naturel et des organismes qui y vivent forment un système relativement stable. |
n.m. |
eau |
pollution des écosystèmes aquatiques |
effluent |
Ensemble des eaux usées qui proviennent d'une usine de traitement des eaux, d'égouts ou de rejets industriels. Ce sont également les déchets rejetés dans les eaux de surface. |
n.m. |
eau |
traitement des eaux |
endémique |
Caractère d'un taxon dont la présence est limitée à une région géographique particulière. |
adj. |
eau |
maladies hydriques |
eutrophisation |
Phénomène d’enrichissement de l’eau par des matières fertilisantes qui, à température élevée, accélèrent la croissance d'algues et de micro-organismes des cours d'eau et des lacs, ce qui conduit à terme à l'asphixie des milieux. |
n.f. |
eau |
pollution des écosystèmes |
fleuve |
Cours d'eau se jetant dans la mer et souvent formé par la réunion de rivières. Il se différencie d'une rivière car celle ci est tributaire d'un autre cours d'eau. |
n.f. |
eau |
hydrologie |
hydrique |
Qui a rapport à l' eau. |
adj. |
eau |
hydrologie |
hydrologie |
Science appliquée au cycle de l’eau, des précipitations, de l’écoulement ou de l’infiltration et des réserves en eau superficielles. |
n.f. |
eau |
hydrologie |
légionellose |
Maladie due à une bactérie qui vit dans les sources d’eaux tièdes ou chaudes dont les canalisations sont mal entretenues. |
n.f. |
eau |
maladies hydriques |
maintenance |
Ensemble des activités (techniques, administratives et de management) destinées à maintenir ou à rétablir un bien dans l'état ou dans les conditions données de sûreté de fonctionnement pour accomplir une fonction requise. |
n.f. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
maladie hydrique |
Maladie ou trouble important causé chez l'homme ou l’animal par l'ingestion (eau de boisson) et/ou le contact avec une eau insalubre (baignade, etc…). |
n.f. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
membrane micro-poreuse |
Barrière sélective qui agit comme un tamis qui retient les particules de taille supérieure à celle de leurs pores. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
membrane semi-perméable |
Barrière sélective permettant de transférer l'eau et rejeter les sels. Elles sont sous forme de modules à enroulement à spirales, la membrane elle-même étant soit asymétrique, soit composite. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
métal lourd |
Métal ayant un caractère toxique pour la santé et l’environnement : plomb, mercure, arsenic, nickel, zinc, manganèse. |
n.m. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
micro-organisme |
Organisme vivant unicellulaire ou à cellules non différenciées de taille microscopique. Il est présent dans toute la nature. Les algues, protozoaires, champignons inférieurs, bactéries et virus constituent des micro-organismes. |
n.m. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
nappe |
Ensemble de l’eau contenue dans une fraction perméable de la croûte terrestre totalement imbibée, conséquence de l’infiltration de l’eau dans les moindres interstices du sous-sol et de son accumulation au-dessus d’une couche imperméable. |
n.f. |
eau |
hydrologie |
nappe phréatique |
Aquifère souterrain situé à faible profondeur et qui alimente généralement les puits en eau potable. C'est aussi la nappe la plus exposée à la pollution venue de la surface. |
loc. |
eau |
hydrologie |
nitrates |
Résidus de la vie végétale, animale et humaine, les nitrates sont présents dans le sol à l’état naturel. Lorsqu’ils sont épandus avec excès, ils sont source de contamination des eaux de surface par ruissellement, et des eaux souterraines par infiltration. |
n.m. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
oligo-élément |
Elément chimique présent en très faible quantité (quelques microgrammes) dans l’organisme humain et indispensable à celui-ci ; les principaux oligo-éléments sont le cobalt, le cuivre, le fer, le fluor, l’iode, le manganèse, le molybdène et le zinc. |
n.m. |
eau |
composition de l'eau |
onchocercose |
Maladie filarienne transmise par les simulies (mouches noires) qui provoque la cécité et des problèmes cutanés. |
n.f. |
eau |
maladies hydriques |
osmose inverse |
Procédé de filtration qui consiste à forcer le passage de l'eau à travers une membrane semi-perméable en la soumettant à une pression supérieure à la pression osmotique, de sorte qu'elle s'écoule dans le sens inverse du processus naturel de l'osmose. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
oxydation |
Procédé qui consiste à traiter les eaux riches en matière organique, ammoniaque, fer ou manganèse. Pour éliminer ces substances, on utilise un oxydant comme le chlore ou l’ozone. |
n.f. |
eau |
traitement des eaux |
paludisme |
Maladie infectieuse parasitaire la plus importante dans le monde due à un parasite : le plasmodium. Elle est transmise par les moustiques qui se reproduisent en eau douce ou parfois en eau saumâtre. |
n.m. |
eau |
maladies hydriques |
pathogène |
Qui détermine une maladie. |
adj. |
eau |
hydrologie |
pénurie |
Disponibilité en eau insuffisante qui compromet la vie humaine et le développement économique. |
n.f. |
eau |
hydrologie |
pesticide |
Substance chimique destinée à protéger les végétaux contre les insectes, les champignons ou les mauvaises herbes.Elle pénètre dans le sol pour atteindre les eaux souterraines ou pour se déverser directement dans les cours d’eau. |
n.m. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
plasmodium |
Protozoaire causant le paludisme. |
n.m. |
eau |
maladies hydriques |
pollution |
Introduction directe ou indirecte, par suite de l'activité humaine, de substances ou de chaleur dans l'air, l'eau ou le sol, susceptibles de porter atteinte à la santé humaine ou à la qualité des écosystèmes aquatiques ou terrestres. |
n.f. |
eau |
perturbations environnementales |
pollution acide |
Retombées acides dues aux émissions atmosphériques de dioxyde de soufre, d’oxydes d’azote et d’ammoniac, responsables de l’altération de la composition chimique des sols, des lacs et des eaux superficielles et de la dégradation des forêts. |
loc. |
eau |
pollution des écosystèmes aquatiques |
pollution diffuse |
Pollution des eaux due à des rejets issus de toute la surface d'un territoire, et transmis aux milieux aquatiques de façon indirecte, par ou à travers le sol, sous l'influence des eaux des précipitations ou des irrigations. |
loc. |
eau |
pollution des écosystèmes aquatiques |
pollution ponctuelle |
Pollution provenant d'un site unique, à savoir point de rejet d'un effluent ou zone contaminée, etc. |
loc. |
eau |
pollution des écosystèmes aquatiques |
pollution thermique |
Altération de la qualité de l'eau par une augmentation de la température. Ce phénomène survient généralement suite à des rejets d'eaux de refroidissement industrielles. |
loc. |
eau |
pollution des écosystèmes aquatiques |
pompage |
Action consistant à capter l'eau des nappes souterraines, des lacs, des rivières ou des fleuves. |
n.m. |
eau |
cycle de l'eau domestique |
qualité de l'eau |
Propriétés physiques, chimiques, biologiques de l'eau (sa conductivité, son PH, sa dureté, sa salinité.) |
loc. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
réseau d'alimentation en eau potable |
Ensemble des équipements, des services et des actions permettant de produire et distribuer une eau potable à partir d’une eau brute. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
réseau de distribution |
Ensemble de conduites de transfert partant du réservoir et allant vers les zones d'habitation et les zones industrielles.Les conduites sont exposées à des dangers divers, provoquant des détériorations pouvant aller de la fissure à la rupture. |
loc. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
réservoir |
Lieu de stockage de l'eau potable, avant sa mise en distribution. Il peut être souterrain ou prendre la forme d'un château d'eau. |
n.m. |
eau |
cycle de l'eau domestique |
ressource naturelle |
Matière première considérée comme de qualité dans son état relativement non modifié (air, eau, minerais). Généralement, les activités principales associées à la ressource naturelle sont l'extraction ou la purification plutôt que la création. |
loc. |
eau |
hydrologie |
risque consommateur |
Décision affirmant que l'eau analysée est bien conforme aux normes de réglementation, tandis que la teneur en bactéries dépasse la limite autorisée. |
loc. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
risque d'erreur |
Possibilité de parvenir à une fausse conclusion lors de l'examen de la qualité de l’eau. |
loc. |
eau |
contrôle de la qualité de l'eau |
sels minéraux |
Ensemble des sels inorganiques présents dans un biotope terrestre ou aquatique, c'est à dire selon le cas, dans les sols, dans l'eau, ou dans les sédiments superficiels. |
loc. |
eau |
composition de l'eau |
station d'épuration |
Installation utilisée pour traiter des eaux usées avant leur écoulement dans un plan d'eau; ou pour nettoyer et traiter l'eau douce en vue de la rendre potable. |
loc. |
eau |
traitement des eaux |
stockage de l'eau |
Acheminement et distribution de l'eau dans des lieux de stockage (réservoirs, châteaux d’eau). |
loc. |
eau |
cycle de l'eau domestique |
stress hydrique |
Situation où la demande en eau dépasse la quantité des ressources disponibles. |
loc. |
eau |
hydrologie |
traitement |
Action de clarifier, filtrer et désinfecter l'eau dans des usines afin d'être potable. |
n.m. |
eau |
cycle de leau domestique |
transport |
Acheminement de l’eau potable de l'usine de potabilisation aux usagers par des conduites d'eau potable. L’eau est considérée comme potable si elle respecte les paramètres imposés par la loi jusqu'au robinet de l'usager. |
n.m. |
eau |
cycle de l'eau domestique |
typhoïde |
Maladie contagieuse endémique des pays en développement causée par la Salmonella typhi. Elle peut être soignée à temps, grâce aux nouveaux traitements, mais est mortelle si elle est traitée avec retard. |
n.f. |
eau |
maladies hydriques |
zone humide |
Terrain exploité ou non, habituellement inondé ou gorgé d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. |
loc. |
eau |
pollution des écosystèmes |