Terminologie

« 1. Ensemble des termes techniques d'une science ou d'un art. La terminologie chimique. Cette prétendue science n'est qu'une vaine terminologie. 2. Langue particulière que se fait chaque auteur. » (Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, Paris, Hachette, 1876).

Ce site a été réalisé sous la direction de Loïc Depecker par la Société HENJI et la Société française de terminologie, grâce à l'aide de la Fondation Robert de Sorbon.

Le site termino.fr a pour vocation de mettre en valeur les mémoires de terminologie des étudiants en traduction spécialisée des universités et Écoles de traduction. Les fiches de terminologie qu'il diffuse sont des données de travail. Elles ne se proposent donc pas comme des références absolues, mais comme des aides à la compréhension. Réalisées avec cœur par les étudiants de master de traduction spécialisée, elles peuvent offrir des éclairages utiles. Il s'agit ici d'une première sélection de mémoires de terminologie des étudiants de la Sorbonne nouvelle des années 1998-2006. Nous espérons qu'au-delà des informations qu'apportent ces mémoires, cette réalisation, qui sera mise à jour dans une prochaine phase de travail, aura un effet dynamique sur les travaux de terminologie des étudiants des universités.
Loïc Depecker, professeur, directeur de recherches (sciences du langage)
Université de Paris Sorbonne
Président de la Société française de terminologie

Les risques sismiques

Asmaa Al Sabbagh
Master 1 - 2012-2013 - Paris III
Enseignant responsable: Loïc DEPECKER

Remerciements

Je tiens tout d’abord à adresser mes remerciements à Monsieur Depecker, professeur de terminologie, pour nous avoir fait découvrir sa discipline au cours de cette année de master 1 et pour avoir répondu à mes questions tout au long de ce projet.

Je remercie également chaleureusement Monsieur Majid Baroudi, une connaissance de la famille qui est géophysicien et sismologue diplômé de l’université de Canada, et qui travaille aux Emirats. Il a eu la gentillesse et la patience de répondre à toutes mes questions sur son domaine de spécialité et de corriger et valider mes fiches terminologiques.

Enfin, merci à mon amie Nour, doctorante en sismologie qui m’a éclairé sur le sujet et m’a apporté une aide indispensable à la réalisation de ce mémoire.

 

Abréviations

Introduction générale

Séisme est le mot scientifique utilisé pour désigner ce qu’on appelle plus communément un tremblement de terre. Le tremblement de terre se traduit, comme son nom l’indique, par des vibrations au sol ou de fortes secousses ressenties à la surface de la terre. Ce phénomène naturel qui implique donc de nombreux facteurs géophysiques et géologiques peut provoquer d’immenses dégâts pour l’homme et les villes urbaines. C’est donc un phénomène qui terrifie les populations, et notamment celles vivant dans des zones dites « à risque», à l’instar du Japon, un des pays qui recense le plus grand nombre de séismes au monde d’une magnitude très élevée, mesurée par l’échelle de Richter.

On se poserait donc volontiers les questions suivantes : Pourquoi et comment se forment les séismes ? De quelle manière peut-on mesurer l’amplitude d’un séisme ? Et de quels moyens scientifiques dispose-t-on afin de prévoir au mieux le risque sismique et prendre les dispositions nécessaires ?

Avant de répondre à cette problématique à travers la terminologie, une brève présentation du domaine s’imposait.

Présentation du domaine

La sismologie étudie les séismes et, pour les plus forts d'entre eux, les tremblements de Terre. Plus généralement, elle étudie la propagation des ondes à l'intérieur de la Terre. L'accumulation des enregistrements de séismes, en de nombreux points de la planète, offre aujourd'hui une banque de données qui a permis non seulement de mieux comprendre les séismes, leurs conséquences et leur origine, mais aussi de comprendre la structure interne de la planète.

L'Homme subissant les tremblements de Terre, et constatant les dégâts énormes qu'ils sont capables d'engendrer recherche le moyen de mieux les prévoir. A ce jour, les zones sismiques sont connues, ce qui représente une prévision spatiale des séismes mais les prévisions temporelles ne sont pas encore possibles.

Les tremblements de terre ont longtemps été considérés comme des messages divins. Pour les Chinois, c'était un signe que le Ciel (les dieux) désavouait la légitimité de l'empereur. En raison de la signification politique qu'accordaient les Chinois aux séismes et à leur fréquence importante dans la région, très tôt, ils notèrent consciencieusement les différents tremblements de terre. Mais ce n'est qu'au début du XXe siècle que l'étude approfondie des séismes commence véritablement, avec le recensement à l'échelle de la planète des tremblements de terre par Alexis Perrey et Fernand de Montessus de Ballore entre autres ou encore l'identification des différentes ondes sismiques par Richard Dixon Oldham.
La sismologie est donc une science ancienne du point de vue de l'observation, mais les bases scientifiques de l'étude des séismes ne furent posées que récemment.
Depuis la découverte de la tectonique des plaques, la prévision à long terme des séismes (évaluation de l'aléa sismique d'une région) a beaucoup progressé. En revanche la prévision à court terme (ou prédiction d'un séisme particulier) semble inaccessible. Actuellement, il n'existe pas de moyen fiable pour prédire un séisme. Certains séismes ne sont précédés d'aucune anomalie géophysique particulière (à moins que l'on ne sache pas la mesurer) et inversement, de nombreuses anomalies, considérées comme des signes précurseurs, ne sont suivies d'aucun séisme.
L'analyse de la sismicité historique et des catalogues de sismicité instrumentale, permettent toutefois d'évaluer l'aléa sismique (probabilité qu'au cours d'une période de référence, une secousse sismique atteigne ou dépasse une certaine intensité sur un site).
Des recherches mondiales sont entreprises pour mieux comprendre et prévoir les séismes. Elles sont axées sur la surveillance et l'observation des phénomènes précurseurs (variation anormale de la microsismicité locale ou régionale, déformation du sol, variation du niveau d'eau dans les puits, courants électromagnétiques souterrains, réactions de fuite des animaux...) et sur la compréhension de la physique de la rupture sismique et plus particulièrement de la phase d'initiation (transition entre l'état stable et la propagation catastrophique de la rupture sismique).

 

Introduction méthodologique

3.1 . Démarche suivie

Afin de mener à bien ce projet, j’ai été méthodique et j’ai suivi les étapes les unes après les autres. La première consistait à trouver des textes traitant du domaine spécialisé des séismes ou des risques sismiques ; ces textes allaient par la suite constituer mon corpus. C’est à partir de ces textes là que je vais pouvoir choisir les termes qui méritent d’être traités dans mon mini-dictionnaire. La deuxième étape était donc de relever l’ensemble des termes qui relevaient du domaine de la sismologie et qui me semblaient assez pertinents pour répondre à ma problématique et expliquer à un non-initié les phénomènes sismiques. Après avoir sélectionné ces termes, j’ai cherché les définitions de ces termes, en m’aidant à la fois d’ouvrages spécialisés et des nombreux sites internet qui traitent de ce sujet. A partir de ces définitions, j’ai essayé d’élaborer une définition simple, concise, et la plus claire possible. J’ai ensuite trouvé les équivalents de ces termes en langue anglaise, à l’aide de dictionnaires bilingues ou de textes anglais qui expliquent le même concept. C’est en effet la méthode qui marche le mieux lorsqu’on travaille en terminologie, revenir au concept de base afin de ne pas se tromper sur la traduction finale du terme en langue étrangère. Ensuite, j’ai essayé de dresser une arborescence, en classant les termes les plus pertinents par sous-domaines ; j’ai alors pu rejeter certains termes qui me semblaient dès lors moins intéressants du point de vue terminologique. Enfin, la dernière étape consistait à prendre contact avec un spécialiste du domaine traité pour vérifier le travail final ou répondre aux éventuelles interrogations. J’ai donc contacté le sismologue et ami de la famille M. Majid Baroudi (qui parle l’arabe, le français et l’anglais), qui m’a souvent aiguillé et qui a gentiment accepté de relire et valider mes fiches terminologiques.

3.2 . Ciblage du mémoire

Ce mémoire sur les risques sismiques s’adresse surtout à un public non spécialiste du domaine, raison pour laquelle j’ai essayé de simplifier et clarifier mes définitions le plus possible. Il ne prétend donc pas s’adresser à des scientifiques ou des experts mais à des personnes qui voudraient comprendre les phénomènes majeurs qui sont à l’origine des séismes. Mais ce type de dictionnaire spécialisé s’adresse particulièrement à des traducteurs ou des rédacteurs techniques qui ont pas ou peu de connaissances sur le sujet et qui doivent en comprendre les grandes lignes en peu de temps. Le travail ici proposé leur sera sans doute d’une grande aide. Bien que les définitions tendent à être simples, il faut néanmoins posséder certaines connaissances de base en matière de géologie et de sciences afin de pouvoir saisir le sens de certains termes relativement complexes.

3.3 . Limites et découpage du domaine

Afin de pouvoir répondre à la problématique précédemment posée, il m’a semblé nécessaire de traiter dans 86 fiches terminologiques les termes en rapport avec le domaine de la sismologie et les sous-domaines qui y sont liés. J’ai donc décidé de classer les termes retenus dans mon mini-dictionnaire dans 6 sous-domaines qui sont les suivants :
• Formation des séismes
• Géologie
• Tectonique des plaques
• Classification des séismes
• Intensité des séismes
• Mesure des séismes


3.4 . Critères de constitution du corpus et caractéristiques

J’ai essentiellement trouvé les textes du corpus sur des sites internet : organismes officiels, cours destinés à des étudiants ou encore encyclopédies scientifiques. J’ai par ailleurs eu recours à quelques monographies afin d’extraire les termes traités en fiches terminologiques.

 

Bibliographie

• Monographies

B. Bolt. Les tremblements de Terre. Editions Belin, 1982.

Collectif. Le risque sismique en France. Editions du BRGM, 2008, 64 p.

H. Philip, J.C. Bousquet et F. Masson. Séismes et risques sismiques. Editions Dunod, 2007.

PASCAL Bernard.  Qu'est-ce qui fait trembler la Terre ? Paris : EDP Sciences, 2003, 288 p.


• Sites internet

Glossaire du musée de Sismologie et Magnétisme terrestre. (Français) Disponible sur internet :
http://musee-sismologie.unistra.fr/comprendre-les-seismes/glossaire/

Le bureau central sismologique français (BCSF). (Français) Disponible sur internet :
http://www.franceseisme.fr/

Le centre national de la recherche scientifique (CNRS), les mouvements de la Terre. (Français) Disponible sur internet : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosgeol/

Institut de physique du Globe de Paris. (Français) Disponible sur internet :
http://www.ipgp.fr/pages/061001.php

Dictionnaire de l’environnement. (Français) Disponible sur internet :
http://www.dictionnaire-environnement.com

BtB, Bureau de la traduction, Termium plus. (Français) Disponible sur internet :
http://www.btb.gc.ca

Ressources naturelles Canada, séismes Canada. (Français) Disponible sur internet :
http://www.seismescanada.rncan.gc.ca/

Organismes consultés

• Institut de physique du globe de Paris.

• Musée de sismologie et magnétisme terrestre, Ecole et observatoire des sciences de la Terre (EOST), université de Strasbourg.

 

Termes

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Terme Définition Cat. grammat. Domaine Sous-domaine
accélérographe Un type de sismographe qui mesure l'accélération au sol en fonction du temps. n.m. sismologie mesure des séismes
amplitude La hauteur maximum d'une crête d'onde ou la profondeur d'un creux. n.f. sismologie intensité des séismes
arrivée L'apparition de l'énergie sismique sur un enregistrement sismique. n.f. sismologie mesure des séismes
aséismique Non lié à un tremblement de terre, comme dans un mouvement asismique. Peut également indiquer une zone sans tremblement de terre; une zone asismique. adj. sismologie géologie
aspérité Rugosité sur une surface de faille qui oppose une résistance au mouvement. n.f. sismologie formation des séismes
asthénosphère Partie ductile du manteau terrestre, directement située sous la lithosphère rigide et caractérisée par des basses vitesses sismiques et une forte atténuation. n.f. sismologie géologie
atténuation La réduction de l'amplitude d'une onde avec le temps ou la distance parcourue. n.f. sismologie intensité des séismes
barrière Une zone de la surface de faille résistante au mouvement en raison des changements structuraux ou géométriques. n.f. sismologie formation des séismes
ceinture sismique Zone ovale de tremblements de terre, par exemple, autour du Pacifique, de la Méditerranée et des Montagnes Rocheuses. n.f. sismologie tectonique des plaques
choc principal Le plus fort tremblement de terre dans un groupe de séismes. Les chocs principaux sont parfois précédés de "précurseurs", et sont généralement suivis de répliques. n.m. sismologie classification des séismes
coda Le train d'ondes sismiques qui suit la partie principale d'un tremblement de terre. n.f. sismologie intensité des séismes
croûte terrestre Couche de roches située près de la surface de la Terre. n.f. sismologie géologie
dérive des continents La théorie, d'abord avancée par Alfred Wegener, stipulant que les continents étaient initialement ensemble. La masse s'est scindée pour former les continents. n.f. sismologie tectonique des plaques
discontinuité de Gutenberg Discontinuité dans la vitesse sismique qui délimite le noyau et le manteau; nommé d'après le sismologue Beno Gutenberg. n.f. sismologie géologie
discontinuité de Mohorovicic La frontière ou la discontinuité de vitesse sismique qui sépare la croûte terrestre du manteau. n.f. sismologie géologie
dispersion La propagation hors d'un train d'onde due à chaque longueur d'onde voyageant avec sa propre vitesse. n.f. sismologie intensité des séismes
échelle d'intensité de Rossi-Forel L'échelle de Rossi-Forel mesure l'intensité des répercussions des tremblements de terre. Cette échelle est maintenant remplacé par celle de Mercalli. n.f. sismologie intensité des séismes
échelle d'intensité modifiée de Mercalli L'échelle de Mercalli mesure l'intensité des répercussions des tremblements de terre. n.f. sismologie intensité des séismes
épicentre Le point à la surface de la Terre qui est directement situé au-dessus du foyer d'un séisme. n.m. sismologie formation des séismes
faille Les failles sont des fractures ou zones de rupture dans la croûte terrestre où il y a eu mouvement. n.f. sismologie formation des séismes
faille active Une faille le long de laquelle un mouvement s'est produit récemment au point de vue géologique, ou une faille sur laquelle des foyers de tremblements de terre sont localisés. n.f. sismologie formation des séismes
faille capable Une faille le long de laquelle il est mécaniquement possible qu'un mouvement soudain se produise. n.f. sismologie formation des séismes
faille dextre Faille sur laquelle le déplacement du bloc opposé est vers la droite une fois visualisé de l'un ou l'autre des côtés. n.f. sismologie formation des séismes
faille inverse Faille suivant laquelle le bloc de roche au-dessus du plan de faille a monté par rapport à celui dessous. n.f. sismologie formation des séismes
faille normale Faille suivant laquelle le bloc de roche au-dessus du plan de faille a descendu par rapport à celui dessous. n.f. sismologie formation des séismes
faille senestre Faille sur laquelle le déplacement du bloc opposé est vers la gauche une fois visualisé de l'un ou l'autre des côtés. n.f. sismologie formation des séismes
foyer Lieu situé en profondeur sous la terre où se produit la rupture brutale des roches à l'origine des séismes et d'où partent les vibrations sismiques. n.m. sismologie formation des séismes
fréquence Nombre d'oscillations par temps d'unité; l'unité est le Hertz (Hz), qui égale 1 cycle par seconde. n.f. sismologie mesure des séismes
graben Un bloc de la croûte terrestre généralement long et étroit, qui a glissé vers le bas le long des failles normales. n.m. sismologie géologie
holocène La période de temps géologique actuelle qui a commencé il y a environ 10 000 ans. n.m. sismologie géologie
intensité Classification de sévérité de la secousse au sol en fonction des effets observés (personnes, objets, bâtiments…) dans une zone donnée. n.f. sismologie intensité des séismes
isoséiste Courbe qui réunit tous les points où la secousse d'un séisme a été ressentie avec la même intensité. n.m. sismologie mesure des séismes
lithosphère Couche externe et rigide de la Terre au-dessus de l'asthénosphère. Elle est constituée de plaques tectoniques qui se déplacent les unes par rapport aux autres. n.f. sismologie géologie
longitude L'emplacement d'un point à l'est ou à l'ouest du méridien principal. n.f. sismologie géologie
magnitude La magnitude mesure la quantité d'énergie libérée lors d'un tremblement de terre. n.f. sismologie intensité des séismes
magnitude d'ondes de corps Magnitude d'un tremblement de terre estimée à partir de l'amplitude des ondes de corps. n.f. sismologie intensité des séismes
magnitude du moment Magnitude d'un tremblement de terre estimé en calculant le moment sismique. n.f. sismologie intensité des séismes
manteau La plus grosse portion de la Terre, entre la croûte et le noyau, s'étendant entre environ 40 à 3470 kilomètres de profondeur. n.m. sismologie géologie
marge active Marge continentale caractérisée par des tremblements de terre et de l'activité volcanique (c.-à-d. des failles transformantes ou des zones de subduction). n.f. sismologie formation des séismes
marge passive La marge continentale formée pendant le rifting initial d'un continent pour former un océan; a fréquemment d'épais dépôts sédimentaires. n.f. sismologie formation des séismes
microséisme Le mouvement continu de la Terre qui est indépendant des tremblements de terre et qui a une période de 1,0 à 9,0 secondes. n.m. sismologie formation des séismes
microzonage La division des zones d'une ville ou d'un comté en plus petites régions selon la variation de l'aléa sismique. n.m. sismologie mesure des séismes
moment Mesure de taille des tremblements de terre associés au levier de force (couples) à travers la zone de rupture des failles. n.m. sismologie mesure des séismes
noyau Le niveau le plus profond de la terre. n.m. sismologie géologie
noyau externe Région externe liquide du noyau de la terre, probablement composée de fer et d'oxygène. n.m. sismologie géologie
noyau interne Région centrale du noyau de la terre, probablement fait d'un alliage de fer. n.m. sismologie géologie
onde de corps Une onde sismique qui peut voyager à l'intérieur de la Terre. Les ondes P et S sont des ondes de corps. n.f. sismologie formation des séismes
onde de Love Un type d'ondes de surface ayant un mouvement horizontal en cisaillement ou transversal à la direction de la propagation. n.f. sismologie formation des séismes
onde de Rayleigh Un type d'onde de surface ayant un mouvement rétrograde et elliptique sur la surface de la terre, semblable aux ondes causées quand une pierre est lâchée dans un étang. n.f. sismologie formation des séismes
onde élastique Une onde qui est propagée par un type de déformation élastique, c.-à-d., un changement de forme qui disparaît quand les contraintes sont enlevées. n.f. sismologie formation des séismes
onde Lg Un type d'onde qui voyage dans la croûte continentale. n.f. sismologie formation des séismes
onde P Ce sont les ondes de corps les plus rapides et arrivent aux stations avant les ondes S. Les ondes P peuvent voyager dans toutes les couches terrestres. n.f. sismologie formation des séismes
onde S Ondes sismiques secondaires qui se propagent plus lentement que les ondes P; consistent en vibrations élastiques transversales, perpendiculaires à la propagation. n.f. sismologie formation des séismes
onde sismique Onde de choc provoquée par les mouvements brusques de la croûte terrestre et pouvant donner lieu à un tremblement de terre. n.f. sismologie formation des séismes
paléosismologie L'étude des tremblements de terre (préhistoriques) anciens d'après leurs évidences géologiques. n.f. sismologie géologie
pendage L'angle par lequel le plan d'un lit ou d'une faille dévie de l'horizontale. L'angle est mesuré suivant la perpendiculaire à la direction de la couche ou de la faille. n.m. sismologie mesure des séismes
période Intervalle de temps entre deux crêtes successives dans un régime sinusoïdal. La période d'une onde est l'inverse de sa fréquence. n.f. sismologie mesure des séismes
phase sismique Le début d'un déplacement ou d'une oscillation sur un sismogramme indiquant l'arrivée d'un type différent d'onde sismique. n.f. sismologie mesure des séismes
plan de faille Le plan qui coïncide le plus étroitement avec la surface de rupture d'une faille. n.m. sismologie géologie
plan de faille auxiliaire Un plan orthogonal au plan de faille. n.m. sismologie géologie
plaque tectonique Un des fragments de la surface solide et rigide de la Terre, la lithosphère. n.f. sismologie tectonique des plaques
plateau continental Prolongement du continent sous la surface de la mer. n.m. sismologie géologie
précurseur Changement des conditions géologiques ou géophysiques précurseur à la génération de tremblement de terre sur une faille. n.m. sismologie formation des séismes
région méisosismale Région où la secousse forte et les dommages sont les plus importants dans un tremblement de terre. n.f. sismologie intensité des séismes
réplique Séisme qui se produit après un choc principal (ou un séisme plus fort) approximativement dans la même région que le choc principal. n.f. sismologie classification des séismes
ride médio-atlantique Située au milieu de l'océan Atlantique, cette crête est l'endroit entre les deux plaques par où coule le magma qui, en se refroidissant, forme ces plaques océaniques. n.f. sismologie géologie
rift Effondrement d’une portion de lithosphère située sur un continent. n.m. sismologie tectonique des plaques
risque sismique Probabilité qu'un tremblement de terre se produise et cause des dommages dans un intervalle de temps et une région donnée . n.m. sismologie mesure des séismes
secousse prémonitoire Un séisme plus petit et qui précède un «séisme principal». La secousse prémonitoire a tendance à se produire dans la même région que le séisme principal. n.f. sismologie classification des séismes
secousse principale Le plus gros séisme d'un «groupe» de séismes. n.f. sismologie classification des séismes
séisme Dégagement subit d'énergie élastique emmagasinée se manifestant par la fracture soudaine et le déplacement des roches le long d'une faille. n.m. sismologie classification des séismes
séisme induit Séisme produit directement ou indirectement par des activités humaines. n.m. sismologie classification des séismes
séisme local Séisme dont la distance épicentrale est inférieure à 1000 km environ. n.m. sismologie classification des séismes
séisme régional Séisme dont la distance épicentrale est intermédiaire entre celle des séismes locaux et des téléséismes. n.m. sismologie classification des séismes
sismicité Distribution géographique des séismes en fonction du temps et de l'espace. n.f. sismologie mesure des séismes
sismogramme Représentation graphique de l’enregistrement d’une onde sismique, réalisé au moyen d’un sismomètre. n.m. sismologie mesure des séismes
sismographe Appareil très sensible utilisé pour enregistrer et mesurer les séismes. n.m. sismologie mesure des séismes
tremblement de terre majeur Tremblement de terre ayant une magnitude de 7 à 7,99 sur l'échelle de Richter. n.m. sismologie classification des séismes
tremblement de terre modéré Tremblement de terre ayant une magnitude de 5 à 6 sur l'échelle de Richter. n.m. sismologie classification des séismes
tsunami Raz de marée généralement provoqué par un mouvement brutal du fond de la mer, par exemple au cours d’un séisme sous-marin ou d’un mouvement de terrain sous marin. n.m. sismologie tectonique des plaques
zone de basse vitesse Toute couche terrestre dans laquelle les vitesses sismiques sont inférieures aux couches au-dessus et en-dessous. n.f. sismologie géologie
zone de Benioff Zone étroite, définie par des foyers de tremblement de terre, qui plonge de la surface sous la croûte terrestre à des profondeurs excédant 700 kilomètres. n.f. sismologie mesure des séismes
zone de rupture La zone de la Terre au travers de laquelle une rupture s'est produite pendant un tremblement de terre. n.f. sismologie tectonique des plaques
zone de subduction Une région de rencontre des plaques tectoniques, où une plaque glisse sous une autre. n.f. sismologie tectonique des plaques
zone d'ombre La zone sur la surface de la terre protégée des arrivées d'ondes sismiques. n.f. sismologie formation des séismes
zone sismique Une région dans laquelle des tremblements de terre se produisent. n.f. sismologie formation des séismes