Je tiens à remercier les personnes suivantes qui m'ont apportée beaucoup de soutien lors de l'élaboration de ce mémoire, sans leur aide, un tel travail ne serait pas réalisé : Philippe CERY, consultant Ken WU, représentant de Cellier des Dauphins à Shanghai Jason LAU, directeur général de Flower Co : Ltd, conférencier de vins Thomas CHUNG, Conférencier de vins

Je n'ai pas hésité un seul instant pour choisir ce sujet qui m'est familier et qui me plaît beaucoup. Le vin français est très connu en Chine pourtant il est en même temps fort méconnu des chinois. Comment le déguster ? Comment lire les étiquettes ? Quelle est la différence entre un Bordeaux et un Bourgogne ? Beaucoup de question viennent à l'esprit des chinois car le mot « vin » en Chine n'a pas le même sens qu'en France. La Chine possède ses propres styles de « vins » : alcool distillé ou alcool à base de riz ou de sorgho. Poussé par la curiosité sur les vins dits « occidentaux », l'Empire du Milieu a pris, petit à petit, un vrai engouement à l'égard de ce nouveau produit. C'est à cette époque de la « découverte » des vins que j'ai commencé à travailler pour les organismes français dans le secteur agro-alimentaire, 80% de mes activités touchant le domaine des vins et spiritueux. A travers de nombreux séminaires de vins, je me suis familiarisée avec le monde du vin, en apprenant à lire les étiquettes, à discerner les différents arômes, à déguster correctement les vins. Des discussions avec les conférenciers de vins d'origine singapourienne ou taiwanaise sur les termes spécifiques m'ont permis d'enrichir un glossaire anglais français. Après m'être installée en France, j'ai eu une occasion de faire un voyage dans les différents vignobles, allant de la région de Bordeaux à l'Alsace, en passant par Beaujolais. Ce voyage m'a donné une idée concrète sur les vignobles français. Grâce à des dégustations organisées par les propriétaires, je suis arrivée à décrire les éléments « abstraits » propres à une dégustation de vins, telles que les arômes, les sensations, l'Sil, la bouche. Toutefois, je reste toujours un amateur. Comme le dit une expression chinoise, « je n'ai que feuilleté quelques pages de ce livre de vins gigantesque ». Ce mémoire pour moi est d'abord un plaisir, mais aussi un outil pour concrétiser ce que j'ai appris depuis presque sept ans.

Démarche suivie J'ai d'abord fixé le domaine principal que je souhaiterais étudier. Puis j'ai détaillé la dégustation de vins car il existe beaucoup de termes spécifiques et assez technique propre à ce domaine. La dégustation se compose de 3 aspects : l'Sil (vue), le nez (odorat) et la bouche (goût). Pour ce faire, j'ai consulté le glossaire de terminologie rédigé par SOPEXA (chinois-français) pour me donner une idée précise et ainsi déterminer les principaux termes en français. Ensuite, j'ai consulté les sites tels que granddictionnaire.com ou aromadictionnary.com pour trouver les équivalents en anglais. Mais pour une dégustation normale, il y a également d'autres éléments qui comptent : les mentions cités sur les étiquettes et les récipients utilisés lors de la dégustation. Pour ce faire, j'ai inclus aussi quelques termes qui touchent ces domaines. Ciblage du mémoire Ce mémoire est destiné surtout aux amateurs de vins. Il sera utile pour ceux qui ont envie d'en connaître plus sur les vins. Je peux dire que ce mémoire est rédigé pour tout le monde car en fin de compte, le vin est un produit accessible à tous. Les limites et le découpage des domaines traités Ce mémoire concerne l'analyse gustative, olfactive et visuelle lors d'une dégustation, il touche également une petite partie d'autres domaines nécessaires à une dégustation tels que le récipient, et les éléments cités sur les étiquettes. Les principaux termes concernent l'analyse gustative. Lorsqu'on déguste un vin, il y a différentes sensations qui vont revenir vers le dégustateur rappelant soit des produits existants comme anis ou bois, soit une simple conception abstraite comme ronde, cuivré. Il en est de même pour l'analyse olfactive. En ce qui concerne l'analyse des récipients ou des éléments cités sur les étiquettes, ce sont des termes déterminés par les autorités compétentes. On n'y trouve pas cette description subjective et la subtilité qui appartient au dégustateur lui-même. La constitution et le découpage du mémoire se déploient autour d'une dégustation de vins. On y trouve une partie « arôme », une partie « goût » et une partie « vue », à savoir les trois piliers d'une dégustation. S'y ajoutent également une partie « récipient » et « structure de vins » qui viennent compléter la dégustation. Les questions rencontrées et la problématique suivie Les principales questions que j'ai rencontrées consistent à savoir comment classer les termes. Ce sont surtout les termes dits éléments sur étiquette. Lors d'une dégustation, les dégustateurs examinent aussi les étiquettes en dehors de leur dégustation. Or, ces éléments indiqués sur l'étiquette comme « blanc de blancs », « clos » ou « extra » impliquent un éventail des domaines très large: J'ai hésité entre tous les classer sous un domaine intitulé « éléments sur étiquette » ou les classer sous les domaines qui leur appartiennent à l'origine : par exemple « Blanc de blancs » sous « type de vins », « clos » sous « appellation », « extra » sous domaine « type d'alcool ». Finalement j'ai choisi la deuxième méthode mais l'éventail des domaines traités dans le mémoire est devenu beaucoup plus large que j'avais prévu.

Ouvrages consultés : Kevin Zraly Complete Wine CourseWindows on the World 1996 SOPEXAFrench Wine Glossary2003 Jason LAUWineHong guan Culture Edition Co.1994 Site Internet : www.granddictionnaire.com www.aromadictionary.com www.frenchfoods.com www.vins-bourgogne.fr www.oenologie.fr www.italytrade.com Dictionnaires : "Larousse anglais-français, 1993 "Oxford advanced learner's dictionary, 1995