Terminologie

« 1. Ensemble des termes techniques d'une science ou d'un art. La terminologie chimique. Cette prétendue science n'est qu'une vaine terminologie. 2. Langue particulière que se fait chaque auteur. » (Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, Paris, Hachette, 1876).

Ce site a été réalisé sous la direction de Loïc Depecker par la Société HENJI et la Société française de terminologie, grâce à l'aide de la Fondation Robert de Sorbon.

Le site termino.fr a pour vocation de mettre en valeur les mémoires de terminologie des étudiants en traduction spécialisée des universités et Écoles de traduction. Les fiches de terminologie qu'il diffuse sont des données de travail. Elles ne se proposent donc pas comme des références absolues, mais comme des aides à la compréhension. Réalisées avec cœur par les étudiants de master de traduction spécialisée, elles peuvent offrir des éclairages utiles. Il s'agit ici d'une première sélection de mémoires de terminologie des étudiants de la Sorbonne nouvelle des années 1998-2006. Nous espérons qu'au-delà des informations qu'apportent ces mémoires, cette réalisation, qui sera mise à jour dans une prochaine phase de travail, aura un effet dynamique sur les travaux de terminologie des étudiants des universités.
Loïc Depecker, professeur, directeur de recherches (sciences du langage)
Université de Paris Sorbonne
Président de la Société française de terminologie

Le voilier, voiles, mâts et gréement

Maitrise LEA - 1998 / 1999 - Paris III
Enseignant responsable: Loïc DEPECKER

Remerciements

Je tient avant toute chose à remercier les personnes suivantes sans lesquelles je n'aurais pas pu effectuer ce glossaire terminologique : M. Didier Ravon (rédacteur en chef adjoint du magasine Voiles & Voiliers), mon frère Antoine Denis qui n'est autre qu'un grand passionné de voiles, M. Gilles Sabin (responsable de la vie des clubs à la FFV) et enfin Voiles magasine dont les informations, au début de mon travail de recherche, m'ont été tout particulièrement utiles.

Introduction générale

Le domaine de la voile est un domaine très ancien et passionnant. Il a traversé les siècles et a permis aux hommes de partir à la découverte du monde, et pourtant il n'a pas tant évolué si ce n'est sur le plan technique (essentiellement les nouveaux matériaux). En effet, le principe de la voile reste pratiquement le même et les manoeuvres sont identiques à peu de choses près. Le voilier, qu'il soit monocoque ou multicoque, comprend trois grandes parties, la coque, la mâture et la voilure, auxquelles viennent s'ajouter tous les éléments du gréement. La coque se compose principalement de pièces de charpente (autrefois en bois), tandis que la voilure se présente essentiellement sous la forme de pièces de forte toile. En fait, un voilier est un ensemble complexe tant dans sa coque que dans son gréement. On peut le décrire et le définir par ses formes qui le distinguent des autres bateaux. Si je me suis intéressé au domaine de la voile, c'est parce qu'il est synonyme de liberté. De plus ce domaine qui touche bon nombre de gens et qui représente par conséquent sur le plan économique un marché considérable, est néanmoins un domaine relativement fermé, protégé par un jargon qui lui est spécifique. Bien sûrs, la voile ne se distingue pas d'autres domaines professionnels par l'existence d'un langage qui lui est propre, mais plutôt par l'existence d'un langage spécifique pratiquement totalement incompréhensible pour le commun des terriens. Ainsi n'est pas marin qui veut et l'acquisition du vocabulaire marin constitue la toute première étape à l'apprentissage de la voile. Ce glossaire terminologique répond en fait à deux attentes : d'une part la volonté personnelle d'en savoir plus sur un univers fascinant et passionnant qu'est celui de la navigation à voile, et d'autre part, l'envie de mettre à la disposition du néophyte qui vient d'acheter ou de louer un voilier un mini glossaire assez complet pour lui permettre de comprendre clairement et le plus simplement possible les éléments principaux du bateau servant à sa manoeuvre. La voile, marché très porteur dans le domaine du sport et des loisirs (de la plaisance), se développe considérablement dans les échanges commerciaux au niveau international. En effet, les anglo-saxons, forts d'une longue tradition en la matière, se situent au premier rang des exportations de voiliers et les français les suivent de loin, notamment dans le secteur des petits voiliers de régate. Le gréement désigne suivant le contexte tout ou partie de l'ensemble de la mâture, des câbles et cordages, des espars et des voiles. Ce terme s'applique tour à tour à une famille typologique, en prenant en référence une voile (latine, carrée,...), puis à une façon particulière de gréer un bateau en combinant plusieurs voiles d'une même famille (une voile au tiers donne un canot à misaine, deux voiles au tiers font une chaloupe,...). On distingue également le gréement dormant du gréement courant, c'est-à-dire les cordages ou câbles destinés à soutenir la mâture (haubans, étais,...) de ceux qui peuvent coulisser pour manoeuvrer les voiles (drisses, écoutes,...). Leur importance est fonction de la taille du bateau et du type de gréement et de voilure. Sur le plan historique, à toutes les époques de la marine, et même encore de nos jours, le gréement a été considéré comme une des spécialités les plus nobles de l'art naval. Son rôle est en effet très vite devenu fondamental, car au développement des bâtiments devait correspondre celui des mâtures, support des voiles propulsives, et c'est sans doute aux derniers jours de la voile, en tant que transport de marchandises à la fin du XIXe siécle, que le gréement atteignit une sorte d'apogée de ses techniques et de son efficacité. Chaque partie de mâture, chaque manoeuvre courante ou dormante est le résultat de mises au point parfois très longues autour d'une fonction parfaitement définie et recherchée. Ainsi en va-t-il des espars qui gréent les voiles et qui, ayant pour but de présenter celles-ci le mieux possible au vent, doivent se montrer dociles à manoeuvrer. Assez rapidement les fonctions essentielles de chaque chose furent assignées, mais il est surprenant de constater à quel point les dispositions pratiques qui furent créées à l'origine changèrent peu au cours de la longue histoire de la voile. Comme je l'ai dit précédemment, les seules évolutions notables pourraient se trouver d'abord dans l'utilisation de nouveaux matériaux, qui imposent ou facilitent le dessin des formes, mais aussi dans le surcroît d'efficacité et de rendement qui devenaient essentiels pour diminuer les efforts des équipages au moment où ceux-ci se réduisaient à bord. Cette recherche d'une aide de la machine date des âges les plus reculés. De tous temps en effet l'homme a cherché à se fabriquer des outils pour simplifier sa vie quotidienne. Les machines simples destinées à élever des poids, la poulie et le treuil, sont les premières à avoir été inventées et leur découverte remonte à quelques siècles avant notre ère. Puis la poulie passa sur les navires et s'y adapta au point même de faire oublier ses origines terrestres. C'était l'outil idéal pour modifier la direction des forces et diminuer les efforts de l'équipage. On alla plus loin en groupant à plusieurs les poulies pour former des palans capables d'arracher des poids considérables. Quant aux mâtures, le jour vint où plusieurs tronçons s'avérèrent nécessaires sur les bâtiments importants. Le gréement n'était plus seulement l'affaire des marins ordinaires, mais bien d'une partie de l'équipage spécialisée (les gabiers). Leur travail incessant sur les mille et un détails d'équipement de la mâture et de la voilure garantissait l'efficacité de la machine à vent. Et enfin, au cours des années, ce laborieux travail finissait par porter ses fruits pour faire du navire un instrument sûr et fonctionnel. Ce mémoire a pour objectif de définir un ensemble de termes clé de la voilure, de la mâture et du gréement d'un voilier sans entrer dans des détails extrêmement techniques. En effet, la plupart de ces termes sont parfaitement assimilés par les professionnels de la voile, mais ils sont à la fois tout à fait incompréhensibles pour le commun des terriens. Ainsi le lectorat visé est plutôt une très large catégorie de la population puisque ce domaine est susceptibles de toucher le plus grand nombre de personnes. De ce fait le niveau de définition est simplifié et vulgarisé au maximum, bien qu'il faille bien souvent recourir à des termes consacrés pour en définir d'autres, car dans le domaine de la voile les marins utilisent énormément de mots spécifiques à leur passion. L'étude de ce glossaire de terminologie est principalement centrée sur les termes de gréement, de mâture et de voilure et une poignée de termes qui se réfèrent à la coque du voilier. En effet, la voilure et la mâture étant intrinsèquement liées au gréement, je ne pouvais pas me permettre d'aborder un de ses sous-domaines sans faire allusion aux deux autres. C'est pourquoi j'ai décidé de sélectionner des termes appartenant à ces trois sous-domaines que j'ai choisi en demandant conseil aux spécialistes que j'ai pu rencontré au cours de mes recherches. La constitution du corpus s'est faite tout naturellement en suivant les conseils et en observant les recommandations faites par mes premiers correspondants. Ainsi, grâce aux journalistes de magasines spécialisés, j'ai pu prendre connaissance des différentes sources d'informations nécessaires à l'élaboration de ce mémoire et m'adresser aux personnes les plus compétentes. Le choix des sources livresques s'est également fait de la façon la plus simple grâce aux différentes bibliographies qui m'ont été envoyées par mes différents correspondants. Enfin, ce corpus comprend à la fois des sources livresques et des sources non livresques, à savoir, outre les entretiens avec des spécialistes, des documents vidéo à la Vilette et des sites internet qui s'avèrent plus efficaces pour la compréhension de ce domaine qui est très concret. Pour conclure, je dois avouer que certains obstacles m'ont compliqué la tâche . En premier lieu, il n'est pas facile d'obtenir un rendez-vous à la FFV dont les cadres semblent trop occuper pour répondre au public ; ce qui m'a beaucoup étonné au début, étant donné qu'il s'agit d'une fédération et non pas d'une société à but lucratif. La principale problématique rencontrée a été de constituer la nomenclature du glossaire terminologique. En effet, il existe tellement de termes qui méritent qu'on s'y intéresse qu'il m'a fallu beaucoup de temps pour faire un choix. C'est pourquoi j'ai tenté d'être le plus central possible. De plus, bien qu'il y ait un nombre incalculable d'ouvrages sur le sujet, il n'existe quasiment pas de dictionnaires ou de glossaires conséquents sur le domaine de la voile et j'ai bien souvent entendu cette remarque, notamment de la part de M.Didier Ravon, journaliste spécialisé s'il en est. L'autre grande difficulté que j'ai rencontrée pour effectuer mes recherches est le fait que la plupart des spécialistes se trouvent dans des régions côtières, à savoir en Bretagne ou près du littoral méditerranéen, et bien qu'étant moi-même d'origine bretonne, je n'ai malheureusement pas pu m'y rendre dans cette optique. Enfin, le dernier et non le moindre de mes soucis a été la mise en forme de ce mémoire. N'ayant pas le logiciel Access et travaillant généralement sur Apple Macintosh, j'ai dû me familiariser avec les compatibles PC et effectuer une grande partie de mes travaux dans la salle de libre service informatique de Paris III. Le problème réside principalement dans le fait que l'accès à cette salle est limité et que la plupart des étudiants s'y rendent pour naviguer sur l'internet. Je me demande alors pourquoi, en fin d'année scolaire, quand des étudiants de maîtrise sont contraints d'achever leur mémoire et autres devoirs à rendre, n'y a-t-il pas de créneaux horaires réservés en priorité à ces mêmes étudiants. Par ailleurs, je tiens à faire remarquer que l'absence de source de définition dans mes fiches n'est en fait qu'une erreur de ma part, ainsi veuillez vous reporter aux sources bibliographiques figurant à la fin de ce mémoire. Pour finir, j'espère que ce devoir sera agréable à parcourir et qu'il pourra amener des gens à s'intéresser à la voile.

Introduction méthodologique

En premier lieu le choix du sujet n'a pas été facile car j'ai dû faire un choix entre trois ou quatre domaines qui me tenaient à cœur, mais finalement mon choix s'est porté sur le vocabulaire de la voile car j'avais acquis une expérience très intéressante l'été dernier en travaillant dans le cadre du thophée Claire Fontaine, au cours duquel s'affrontent huit catamarans de 25 pieds. En effet, je faisais partie de l'équipe technique dirigée par Patrick Tabarly qui était chargée de monter les voiliers avant l'événement sportif et de les démonter entièrement une fois la compétition terminée. Cette expérience fut très enrichissante à plus d'un titre et a renforcée la passion naissante que j'avais vis-à-vis de la voile. Cependant, n'étant pas un expert en la matière, j'ai dû essuyer bon nombre de frustrations dans la mesure où une grosse partie du vocabulaire employé au cours de mon travail m'était complètement inconnu ; d'où le choix de ce thème de la voile. Tout d'abord, j'ai contacté par téléphone plusieurs magasines spécialisés dans le monde de la voile et notamment Multicoques magasine, Voile magasine et Le monde du catamaran. Le monde du catamaran m'a communiqué le numéro de téléphone d'un de leurs traducteurs spécialisés, en locurrence David Palmer, que j'ai appelé par la suite pour qu'il m'envoie une liste de termes spécifiques au gréement et au catamaran. En fait, je voulais dans un premier temps faire un glossaire sur le catamaran puis je me suis ravisé lorsque j'ai su qu'il n'y avait que très peu de différences entre les termes propres au catamaran et ceux propres au voilier de manière générale, surtout pour tout ce qui ne concerne pas la coque. De plus ces premiers contacts m'ont permis de suivre d'autres pistes de recherche et d'obtenir par courrier beaucoup de documentation sur le sujet. A ce sujet, Multicoques magasine m'a envoyé un dossier hors-série sur le salon nautique de Paris 1999 où figurent un très grand nombre des modèles les plus récents de trimarans et de catamarans. J'ai ensuite décidé d'appeler et de me rendre à une librairie spécialisée - la Librairie maritime et d'outre mer - située rue Jacob dans le sixième arrondissement de Paris. Là-bas, j'ai pu consulter plusieurs ouvrages et notamment acheter un hors-série de Voiles & voiliers (J'apprends le catamaran de sport). A ce moment même commençait à se profiler l'ensemble de mon corpus terminologique. Je décidais ensuite de me rendre à la bibliothèque de l'AFNOR située à Paris-la-Défense, où j'ai pu trouver une bonne partie des renseignements que je cherchais sur le statut des termes en entrée de mon glossaire. Par ailleurs, j'ai décidé de contacter des constructeurs de bateaux à voiles pour obtenir encore davantage de documentation et d'informations. Ces derniers, Obi 4 Europe, Mystère catamaran Europe, France catamaran et New marine ainsi que Prindle France, m'ont envoyé par la suite plusieurs brochures de présentation de leurs tout derniers modèles de bateaux sur le marché. Enfin, je me suis mis en rapport avec la Fédération Française de Voile qui se trouve avenue Klébert dans le seizième arrondissement de Paris et qui compte un département catamaran et un département dériveur où j'ai pu contacté M. Gilles SABIN, responsable de la vie des clubs à la FFV, qui a pu entre autres choses répondre à certaines de mes questions lors d'un entretien et notamment me donner plusieurs contextes oraux pour certains de mes termes. Au même moment, je tentais de prendre rendez-vous avec M. Barraud, chargé des catamarans à la FFV, mais je n'y suis pas parvenu étant donné que ce dernier était très pris et très souvent en déplacement. Parallèlement, je me suis rendu à la Bibliothèque Nationale de France, située tout près de Bercy à Paris, où j'ai pu consulter toutes sortes de livres fort intéressants sur le domaine de la voile et des bateaux, notamment Le catamaran de sport écrit par François Salle et de nombreux glossaires et dictionnaires spécialisés. De plus, j'ai pu y consulter l'internet où les sites spécialisés dans la voile sont relativement nombreux. Ainsi j'ai eu la possibilité de naviguer sur le site de la FFV, celui de France Catamaran et d'autres constructeurs et importateurs. Mais le site le plus intéressant de tous est celui d'Eurodicautom qui est un site spécialisé dans la terminologie de toutes sortes de domaines. Je me suis également rendu à la Cité des sciences de la Vilette, située à Paris dans le dix-neuvième arrondissement, où j'ai pu consulter bon nombre d'ouvrages très pertinents et visionner deux documents vidéo sur les bateaux à voile. Enfin, après avoir terminées mes recherches et en grande partie mon glossaire, j'ai demandé à mon frère qui est un grand amateur de voile de réviser mon travail, ce qu'il a fait non sans difficultés étant donné qu'il ne connaissait pas tous les termes qui y sont présentés. En outre, j'ai contacté et pris rendez-vous avec M. Didier RAVON, rédacteur en chef adjoint du magasine mensuel Voiles & Voiliers, qui a très gentiment accepté de valider mon mémoire.

Bibliographie

Ouvrages livresques : Gutelle Pierre, Voiles et Gréements, ed. Maritimes et d'Outre mer, Paris, 1982 Carpentier Patrice, Le Spinnaker, ed. Du Pen-Duick, Paris, 1980 Curti A., Gréements anciens, ed. Maritimes et d'Outre mer, Paris, 1981 Oliveau Maurice, ABC de la voile, ed. Arthaud, Paris, 1986 Tabarly Eric, Guide pratique de manoeuvre, ed. Du Pen-Duick, Paris, 1983 Hors-série de Voiles & voiliers, J'apprends le catamaran de sport, ed. Voiles & voiliers, 1998 Dobenik R., Hartling G., Dictionnaire technique de la marine, ed. La maison du dictionnaire, Paris, 1989 Failliot Patrice, L'encyclopédie du sport, ed. Dicosport, Paris, 1996 Pesty Gérard, Le monde des multicoques, ed. du Pen-Duick, Paris, 1986 Bruno A., Dictionnaire maritime thématique anglais et français, ed. Masson, Paris, 1990 Salle François, Le catamaran de sport, ed. Bibliovoile, Paris, 1988 Le Paasch -dictionnaire de marine, ed. Williamson, Nantes, 1993 Multicoques magasine, spécial salon nautique de Paris 1999, jan.99 Sites internet : Eurodicautom : www2.echo.lu/edic Logos : www.logos.it/query www.stanek-marine.com France Catamaran : wnsinfo@centralweb.fr Fédération Française de Voile : www.ffv.fr Documents vidéo : Les grandes voiles du XXe siècle, 26 mn, production Dalinval, 1983 Combet gilles, Les conquérants de la mer, 24 mn, production : Société de télévision française, 1981 Costelle Daniel, L'aventure de la voile, 50 mn, production : Société de télévision française, 1979 Organismes consultés : Fédération Française de Voile (FFV), 55 avenue Klébert 75016 Paris , M. Gilles Sabin France Catamaran, 41 rue Bécheline 16000 Angoulème Nautical impex, port Henri IV 75004 Paris Enthousiaste Compagnie, 56400 Baden Newcat, rue de Kérandré 56703 Hennebont Mystère Catamarans Europe, M. Frilloux Frédéric, Z.A. Port des Minimes 17012 La Rochelle Hobie Cat Europe S.A., rue du docteur Calmette, Z.I. de Toulon est 83078 Toulon Prindle France, Z.A. des Minimes 17000 La Rochelle Librairies spécialisées : Librairie maritime et d'outre mer, 17 rue Jacob 75016 Paris, tel : 01 46 33 47 48 Le Yacht, 55 avenue de la Grande Armée 75017 Paris, tel : 01 45 00 17 99 Centres de documentation : Bibliothèque François Mittérand (BNF), 11 quai François Mauriac 75013 Paris Médiathèque de la Vilette, Porte de la Vilette 75019 Paris Magasines spécialisés : Voiles & Voiliers, 21 rue du Faubourg Saint Antoine 75011 Paris, M. Didier RAVON, rédacteur en chef adjoint Multicoques magasine, 455 promenade des Anglais 06299 Nice Le monde du Catamaran, M. Hervé CHOSSENOT, Port Saint Pierre 83400 Hyeres les Palmiers

Termes

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Terme Définition Cat. grammat. Domaine Sous-domaine
amener faire descendre une voile, un espar, en filant la drisse d'un palan ou d'une manœuvre passant dans une poulie v. voile manœuvre
balancine cordage servant à soutenir un espar n.f. voile gréement
balestron espar fixé de part et d'autre du mât, qui sert à tendre une voile n.m. voile mâture
barre de flèche pièce de bois ou de métal fixée au mât, servant à écarter transversalement les galhaubans à hauteur d'un capelage n.f. voile mâture
bas-mât partie inférieure d'un mât comportant un ou plusieurs mâts supérieurs n.m. voile mâture
bateau construction flottante n.m voile voile
bâton nom donné à un espar généralement léger n.m. voile mâture
beaupré mât oblique plus ou moins incliné, dépassant l'étrave, prolongé par un bout-dehors n.m. voile mâture
bôme espar allant du point d'amure au point d'écoute d'une grand-voile, ayant pour fonction de tendre la bordure n.f. voile mâture
bordure côté inférieur de la voile n.f. voile voilure
bouline cordage frappé sur le côté d'une voile carrée ou au tiers, destiné à agir sur sa ralingue afin de la porter plus au vent n.f. voile gréement
bout-dehors espar qui peut être mobile dans le prolongement du beaupré, ou en remplacement de ce dernier à l'avant de bateaux plus petits n.m. voile mâture
bras cordage servant à orienter horizontalement les vergues ou amurer le spi et le tangon n.m. voile gréement
cadènes lattes métalliques fixées dans la coque, terminées par un œil dans lequel est assujetti le hauban par l'intermédiaire d'un ridoir ou d'un cap-de-mouton n.f. voile gréement
calebas cordage frappé au point de drisse d'une voile, utilisé pour l'abaisser ou l'amener n.m. voile gréement
cap-de-mouton bloc de bois dur percé de trous, qui, utilisé en couple, forme un palan destiné à rider les haubans n.m. voile gréement
capelage point où le gréement dormant vient entourer le mât, en formant une boucle n.m. voile mâture
cargue cordage destiné à ramasser une voile contre le mât ou la vergue afin de réduire instantanément sa surface n.f. voile gréement
carlingue pièce maîtresse longitudinale placée à l'intérieur du bateau et renforçant la quille n.f. voile coque
carré se dit d'une voile de forme trapézoïdale établie en travers du mât adj. voile voilure
chemin de fer glissière métallique fixée sur le mât, dans laquelle court les coulisseaux du guindant d'une voile bermudienne n.m. voile gréement
chute côté arrière d'une voile n.f. voile voilure
coque corps du bateau abstraction faite des mâts et des voiles n.f. voile coque
coulisseau pièce métallique ou en polyester courant sur un rail n.m. voile gréement
draille cordage ou filin sur lequel courent des bagues ou des mousquetons garnissant le guindant d'un foc ou d'une voile d'étai n.f. voile gréement
drisse cordage servant à hisser voiles et vergues n.f. voile gréement
drôme ensemble des espars non utilisés, rassemblés sur le pont n.f. voile mâture
échancrure courbe concave d'une voile sur l'un de ses côtés n.f. voile voilure
écoute cordage frappé à l'angle inférieur d'une voile et permettant de l'orienter n.f. voile gréement
emplanture point de fixation du pied de mât sur la carlingue et/ou sur la quille dans un massif central percé d'une mortaise n.f. voile mâture
encornat mâchoire en bout de pic ou de corne, pivotant autour du mât d'un gréement à corne n.m. voile mâture
envergure côté par lequel une voile est fixée au mât n.f. voile voilure
épatement angle formé par les haubans avec le mât n.m. voile gréement
espar tout élément de mâture n.m. voile mâture
estrope erse en cordage ou en métal, entourant une poulie, et dont les deux extrémités sont réunies pour former un œil qui sert à la suspendre ou à la fixer n.f. voile gréement
étai cordage ou câble dormant, capelé au mât, servant à le tenir sur l'avant n.m. voile gréement
étambot pièce maîtresse de la charpente axiale située à l'extrémité arrière de la coque n.m. voile coque
étambrai pièce servant à caler le mât au niveau du pont n.m. voile mâture
étayer soutenir, renforcer, consolider à l'aide d'étais v. voile gréement
étrave pièce maîtresse située à l'extrême avant de la charpente axiale n.f. voile coque
foc voile d'étai triangulaire établie en avant du mât n.m. voile voilure
frette ferrure encerclant et renforçant la tête de mât n.f. voile mâture
galhauban câble servant à étayer les mâts supérieurs par le travers et vers l'arrière n.m. voile gréement
garant cordage d'un palan, passant dans le réa des poulies n.m. voile gréement
garcette petit filin, plus ou moins long servant à un amarrage n.f. voile gréement
garde palan ou cordage destiné à retenir un espar ou à l'empêcher de prendre du ballant n.f. voile gréement
garde-corps cordages tendus ou lattes de bois fixes, destinés à empêcher de tomber lors d'une manœuvre n.m. voile gréement
grand-mât mât le plus élevé d'un bateau qui en comporte plusieurs n.m. voile mâture
grand-voile voile principale portée par un voilier à mât unique, ou par le plus grand mât du bateau n.f. voile voilure
gréement ensemble des cordages et des poulies nécessaires aux manoeuvres d'un bateau n.m. voile gréement
gréement courant ensemble des cordages et câbles mobiles utilisés pour établir et orienter les voiles et les espars n.m. voile gréement
gréement dormant ensemble des haubans fixes servant à maintenir la mâture n.m. voile gréement
guindant partie avant d'une voile n.m. voile voilure
hale-à-bord cordage servant à ramener un objet ou une voile à bord n.m. voile gréement
hauban fort cordage ou filin en acier destiné à tenir le mât latéralement et tendu au moyen d'un ridoir ou de caps-de-mouton n.m. voile gréement
hisser élever, faire monter au moyen d'une drisse v. voile manœuvre
itague cordage ou câble, toujours en simple, servant à hisser, et sur lequel on agit à l'aide d'un palan n.f. voile gréement
laize pièces de tissus assemblées entre elles pour confectionner une voile n.f. voile voilure
lève-nez cordage qui sert à lever le point d'amure d'une voile pour permettre par exemple au barreur de mieux voir devant n.m. voile gréement
main de fer ferrure en forme de u, fixée à ses deux extrémités, généralement sur le pont, pour servir de point de fixation et de passage aux manœuvres courantes n.f. voile gréement
margouillet anneau en bois estropé à l'extérieur, servant de conduit à un cordage n.m. voile gréement
martingale haubanage du bout-dehors, tendu en dessous depuis son extrémité et revenant sur l'espar lui-même par triangulation, pour assurer sa rigidité n.f. voile gréement
mât pièce de bois, d'aluminium ou de carbone en forme de bâton allongé et cintré permettant d'établir une ou plusieurs voiles n.m. voile mâture
mât d'artimon le plus petit des mât d'un navire à deux mâts, situé sur l'arrière n.m. voile mâture
mât de flèche mât supérieur d'un mât en deux parties, portant la voile de flèche n.m. voile mâture
mât de misaine nom donné au mât avant d'un voilier qui porte plusieurs mâts, et lorsqu'il est le plus petit n.m. voile mâture
mâture ensemble des mâts d'un bateau n.f. voile mâture
mortaise élément femelle en forme de fente d'un assemblage à tenon et mortaise n.f. voile charpente
mousqueton bague ouvrante, fixée sur le guindant d'un foc et coulissant sur la draille pour le hisser ou l'amener n.m. voile gréement
moustaches paire de hauban étayant latéralement le bout-dehors n.f. voile gréement
noix surépaisseur donnée à un espar pour recevoir un capelage n.f. voile mâture
œil boucle confectionnée sur un cordage n.m. voile gréement
palan ensemble composé de deux poulies et d'un cordage, le garant, servant à démultiplier l'effort n.m. voile gréement
pible mât formant un tout continu ne laissant pas apparaître les différents assemblages qui le composent n.f. voile mâture
pic espar se terminant du côté du mât par une machoire, ou encornat, et sur lequel est enverguée une voile à corne n.m. voile mâture
pied partie inférieure du mât, sous l'érambrai, reposant sur le tenon dans l'emplanture n.m. voile mât
placard piéce de tissu cousue ou collée sur une voile pour recouvrir un trou ou renforcer une zone d'usure n.m. voile voilure
point angle d'une voile n.m. voile voilure
point d'amure coin inférieur du côté avant d'une voile n.m. voile voilure
pomme (de mât) pièce de bois circulaire dont on couvre la tête du mât n.f. voile mâture
porte-haubans plate-forme en saillie à l'extérieur de la coque, destinée à écarter les haubans n.m. voile gréement
pouliage ensemble de toutes les poulies utilisées pour le gréement n.m. voile gréement
quille pièce maîtresse de la charpente axiale servant de base à la construction d'un bateau n.f. voile coque
raban petit cordage utilisé pour saisir ou amarrer n.m. voile gréement
ralingue cordage cousu sur les bords de la voile pour renforcer la toile et permettre de l'amurer n.f. voile gréement
réa disque en bois, en nylon ou en métal creusé d'une engoujure, qui tourne sur un axe dans la caisse ou la cage de la poulie n.m. voile gréement
ridoir tendeur destiné à raidir un hauban n.m. voile gréement
ris (bande de) chacune des bandes horizontales d'une voile, qu'on replie, au moyen de garcettes, pour diminuer la surface de voilure et l'adapter à la force du vent n.m. voile voilure
sous-barbe hauban ou chaîne servant à étayer le bout-dehors, depuis son extrémité jusqu'à l'étrave, au niveau de la flottaison n.f. voile gréement
spinnaker voile d'avant, en tissu léger, très creuse, en forme de parachute, et utilisée aux allures portantes n.m. voile voilure
tangon espar poussé par le travers et en appui sur le mât ou sur la coque, soutenu par une balancine et destiné à déborder une voile n.m. voile mâture
tenon extrémité d'une pièce de bois amincie en forme octogonale ou carrée, destinée à s'ajuster dans une partie creuse correspondante pour assemblage n.m. voile charpente
tête de mât partie supérieure d'un mât n.f. voile mâture
ton partie de bas-mât située au-dessus du capelage, doublée par le mât supérieur de flèche n.m. voile mâture
travers direction perpendiculaire à la l'axe du bateau n.m. voile manœuvre
vergue espar sur lequel est tendu l'envergure d'une voile et qui s'établit contre le mât n.f. voile mâture
voile assemblage de toiles destiné à recevoir l'action du vent pour propulser un bateau n.f. voile voilure
voile au tiers voile quadrangulaire soutenue par une vergue, sur laquelle le point de drisse est placé au tiers n.f. voile voilure
voilier bateau de sport ou de plaisance qui avance à la voile n.m. voile voile
voilure ensemble des voiles d'un bateau n.f. voile voilure