Le vocabulaire philosophique
Remerciements
Je tiens à remercier dans un premier temps M. Loïc Depecker, pour ses conseils, sa disponibilité et son aide précieuse tout au long de mon cursus.
Ensuite, je souhaite remercier M. Philippe Portier, mon premier tuteur de Master 2 en « Sciences historiques, philologiques et religieuses » de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, Sorbonne, pour l’attestation qu’il a produite confirmant ma compétence dans le domaine philosophique.
Je remercie en plus toutes les personnes (amis et famille) qui m’ont toujours soutenu et encouragé dans mon travail.
Abréviations
n. - Nom
f. - Féminin
m. - Masculin
adj. - Adjectif
v. -Verbe
Introduction générale
Les problèmes politiques et les problèmes de société deviennent de plus en plus complexes et globaux, d’ailleurs on peut se rendre compte que peu de personnes y sont préparées. Le monde de l’économie, de la science et de la politique crée de nouvelles formes de communication et de nouveaux paradigmes culturels. La connaissance de la philosophie est actuelle comme jamais pour comprendre le monde contemporain et pouvoir faire face aux problèmes de notre monde, pour comprendre les relations humaines à tous les niveaux et suivre l'évolution des sociétés. Et c’est pour cela que je me suis intéressée à la terminologie philosophique comme sujet de mon mémoire.
Ce travail a été très intéressant pour moi, me permettant de mettre en valeur mes connaissances en philosophie, car ma première formation universitaire est directement liée avec la philosophie et les sciences religieuses. J’ai trouvé extrêmement utile cette étude théorique des dénominations des objets et des concepts utilisés dans le domaine du savoir philosophique, notamment, le fonctionnement des termes dans la langue française et anglaise. En effet, cette analyse terminologique constitue la base de la compréhension des sciences philosophiques : métaphysique, anthropologie, épistémologie et surtout la herméneutique, dont le champ est l’interprétation des textes. D’autant plus, l’étude sémantique et étymologique des termes est essentielle dans l’apprentissage des catégories et des concepts philosophiques.
Cela a été enrichissant de regarder le vocabulaire utilisé en français des termes philosophiques qui ont principalement les racines étymologiques de la langue grecque et latine et ensuite de voir l’évolution de ces termes en français et en anglais.
Introduction méthodologique
1. La sélection des termes et la recherche du sens des termes.
Avant d’aborder le travail avec des fiches terminologiques, j'ai du faire la recherche de documentation. Commençant par l’étude des publications sur la méthodologie de la recherche terminologique je continuais mon travail principalement avec les dictionnaires philosophiques afin de trouver le bon sens des termes et bien les traduire. Je me suis plus particulièrement basée sur les articles philosophiques et sur le travail avec des encyclopédies pour trouver le bon contexte des termes.
2. Le découvert du terme qui correspond à une notion particulière à partir d’une définition.
Après avoir examiné soigneusement chaque terme, c’est-à-dire après l’avoir identifié et après avoir fait le relevé de sa définition dans le sens général je cherchais sa correspondance à une notion dans le contexte philosophique.
3. La recherche de l’équivalent et de la correspondance.
Ensuite, dans ma recherche bilingue j’ai cherché à trouver un équivalent du terme de la langue de départ (le français) en langue d’arrivée (l’anglais) en comparant les notions dans les deux langues pour voir leurs correspondances.
4. La conception des fiches.
Les problèmes : traduction et définition des termes (souvent abstraits) qui ont plusieurs définitions et connotations, dépendants d’un contexte et des idées conceptuelles des philosophes de différentes époques historiques. Ainsi, une des premières difficultés fut la recherche d’une bonne définition d’un terme, car les concepts et les catégories philosophiques ont souvent la signification métaphysique qu’on à du mal à saisir. Par exemple, un terme « Âme » (n.f.), il est très difficile de trouver une seule définition de ce terme, car à partir de l’époque de l’Antiquité et à travers des siècles sa définition changeait dépendant de la conception philosophique d’un tel ou tel penseur.
Comme c’était difficile de choisir une seule définition d’un terme je donnais parfois quelques définitions du même terme, tout en faisant attention aux synonymes et antonymes qui correspondaient concrètement à la notion de ce terme en prenant compte de ces définitions philosophiques. Pour les mêmes raisons de nombreux termes avaient plusieurs sous domaines, en ayant pourtant un seul domaine commun « Philosophie ».
En général, l'élaboration de ce mémoire m'a énormément aidé à apprendre les nuances des notions du domaine philosophique et bien évoluer dans mon parcours universitaire et professionnel.
Bibliographie
- Archive de sujets de philosophie http://www.maphilo.net/rubriques.php
- Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales http://www.cnrtl.fr
- Dictionnaire de philosophie, Christian Godin, Paris, Fayard, 2004
- Dictionnaire de philosophie, Noëlla Baraquin (dir.), Paris, Armand-Colin, 2007
- Dictionnaire des concepts philosophiques, Michel Blay (dir.), Paris, Larousse-CNRS, 2007
- Dictionnaire philosophique http://dicophilo.fr
- Encyclopédie http://www.cosmovisions.com/encyclo.htm
- Encyclopédie https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipédia:Accueil_principal
- Encyclopédie Universalis http://www.universalis.fr
- http://www.bt-tb.tpsgc-pwgsc.gc.ca/btb.php?lang=fra&cont=698
- Lexique des repères philosophiques, Olivier Dekens, Paris, Ellipses, 2004
- Méthodologie de la recherche terminologique ponctuelle https://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/terminologie/recherche_terminolog.pdf
- www.termino.fr
- www.terminologie.fr
Termes
Terme | Définition | Cat. grammat. | Domaine | Sous-domaine |
---|---|---|---|---|
Absolu | Réalité inconditionnée et auto-suffisante, qui existe en et par elle-même. | n.m. | Philosophie | Métaphysique, épistémologie, esthétique, éthique, ontologie, philosophie de la politique |
Abstraction | L'abstraction désigne à la fois une opération qui consiste à isoler par la pensée une ou plusieurs qualités d'un objet concret pour en former une représentation intellectuelle, et le produit de cette opération. | n.f. | Philosophie | Epistémologie, esthétique |
Agnosticisme | Une attitude de pensée considérant la vérité de certaines propositions concernant notamment l'existence de Dieu ou des dieux comme inconnaissable. | n.m. | Philosophie | Epistémologie |
Âme | 1. Principe de vie, ce qui explique la présence de vie et de mouvement dans un être. 2. Principe de la pensée, ce qui explique la capacité d'un être à penser. 3. Principe d'immortalité, ce qui expliquerait l'immortalité attribuée à un être.1 | n.f. | Philosophie | Philosophie de la religion, métaphysique, anthropologie, psychologie, éthique |
Analogie | Ressemblance de structure entre des éléments issus de domaines différents. Raisonnement par analogie, qui utilise l'analogie pour produire une connaissance. | n.f. | Philosophie | Métaphysique, logique |
Apeiron | Un élément invisible à l'œil humain déterminant tout ce en quoi consiste notre monde et ce, depuis toujours et jusqu'à l'infini. | n.m. | Philosophie | Métaphysique, ontologie |
A posteriori | Quelque chose qui est déterminé en partant des données de l’expérience. | n.m. | Philosophie | |
A priori | Vérité connue d'après des données antérieures à l'expérience, sue en s'appuyant sur les principes de l'intellect, intuition ou savoir qui se passe du recours à la raison. | n.m. | Philosophie | |
Athéisme | Doctrine qui nie l'existence de dieux, en particulier d'un Dieu unique et transcendant. | n.m. | Philosophie | Philosophie de la religion |
Autrui | Autre être humain, considéré en tant que personne avec laquelle se tisse une relation d'inter-subjectivité et des rapports moraux. | n.m. | Philosophie | Anthropologie, éthique |
Barbarie | Manque de civilisation, grossièreté, cruauté, inhumanité, action cruelle | n.f. | Philosophie | Ethique |
Beau | Norme du jugement esthétique. | n.m. | Philosophie | Esthétique |
Beau | Qui réalise un idéal par rapport à son genre. Qui provoque un plaisir esthétique. | adj. | Philosophie | Esthétique |
Bon | Quelque chose qui conforme au bien et ce qui manifeste de la bonté. | adj. | Philosophie | Ethique |
Bonheur | État satisfaction complète, stable et durable. | n.m. | Philosophie | Ethique, épicurisme |
Bonté | Conformité au bien et au bon. Vertu qui porte à faire le bien d'autrui et à être bienveillant à son égard. | n.f. | Philosophie | Ethique, moralité |
Causalité | Le principe en vertu duquel un fait (la cause) en engendre un autre (qui est son effet). | n.f. | Philosophie | Epistémologie, métaphysique, déterminisme scientifique, logique, téléologie |
Cause | 1. Ce qui produit une chose ou le comportement qu’elle présente. 2. Antécédent nécessaire d’un phénomène qui le produit. 3. Raison d’une action, motif. | n.f. | Philosophie | Epistémologie, métaphysique, déterminisme scientifique, logique, téléologie |
Concept | Constituant de pensée. Une représentation générale et abstraite de la réalité d'un objet, d'une situation ou d'un phénomène. | n.m. | Philosophie | Epistémologie |
Concret | Qui a directement rapport avec la réalité matérielle. Qui ne résulte pas d'une opération d'abstraction. | n.m. | Philosophie | Epistémologie |
Conscience | 1. Appréhension par un sujet de ce qui se passe à l'intérieur et hors de lui-même. 2. (Morale) Capacité à porter des jugements moraux, à connaître le bien et le mal. | n.f. | Philosophie | Ontologie, anthropologie, psychologie, philosophie de la religion, épistémologie |
Conscient | 1. (Sens subjectif) Qui accède à sa propre conscience. 2. (Sens objectif) Qui appartient au champ de la conscience, accessible au sujet et dont il se rend compte. 3. (Morale) Capable d'être responsable de ses actes ou de juger ceux des autres. | adj. | Philosophie | Anthropologie, psychologie, épistémologie |
Conséquence | (Logique) Proposition qui découle nécessairement d'une autre. | n.f. | Philosophie | Logique, ontologie |
Convaincre | Obtenir l'adhésion, amener à croire, à penser, à faire quelque chose au moyen de la raison, grâce à des démonstrations ou des preuves. | v. | Philosophie | Logique |
Corps | 1. Ce qui constitue la matérialité d’un être vivant, sa dimension physique. 2. Substance matérielle déterminée, objet matériel. 3. Ensemble organisé de personnes présentant un objectif ou un statut partagé. | n.m. | Philosophie | Philosophie de l’esprit, anthropologie, philosophie de la religion |
Croire | 1. Tenir pour vrai, en particulier tenir pour vrai une proposition. 2. Avoir la foi et recevoir avec soumission d’esprit tout ce que la religion enseigne. | v. | Philosophie | Philosophie de la religion, métaphysique |
Croyance | Le fait de tenir pour réel l'existence de quelqu'un ou de quelque chose qui n'est pas perceptible par l'expérience ou prévu par la science. | n. f. | Philosophie | Philosophie de la religion, métaphysique, épistémologie |
Définition | Proposition qui met en équivalence un élément définissant et un élément étant défini. Proposition qui exprime l'essence d’un mot ou d’un concept, qui délimite son acception. | n. f. | Philosophie | Logique |
Déontologie | 1. Terme créé par Jeremy Bentham pour désigner sa propre théorie morale, l'utilitarisme. 2. Code moral propre à une profession. | n. f. | Philosophie | Ethique |
Désir | Aspiration irrationnelle, insatiable, et psychologiquement prégnante à posséder un bien. Souhait. | n. m. | Philosophie | |
Déterminisme | Théorie selon laquelle les événements du réel, y compris ceux du monde humain, sont soumis à un enchaînement causal nécessaire. | n.m. | Philosophie | Ethique, métaphysique |
Devoir | Obligation particulière. L’obligation morale, considérée en elle-même. | n.m. | Philosophie | Ethique, philosophie de la politique |
Devoir | 1. Impliquer nécessairement. 2. Être probable. 3. Avoir l’intention de, être destiné à. 4. Être contraint à, obligé de, en vertu de normes. | v. | Philosophie | Ethique, philosophie de la politique |
Dieu | 1. (Sans majuscule) Être supérieur à l’homme et doté de pouvoirs surnaturels. 2. (Avec majuscule) Être transcendant et créateur de l’univers pensé par les religions monothéistes. | n.m. | Philosophie | Philosophie de la religion, ontologie, téléologie, cosmogonie |
Discursif | Qui procède par raisonnement, par enchaînement de propositions. | adj. | Philosophie | Logique |
Droit | 1. Ensemble des règles et lois qui régissent les rapports entre les hommes au sein d’une société. 2. Discipline ayant pour objet le droit au sens précédent. 3. Capacité d’un sujet d’agir, de disposer, ou d’exiger légitimement quelque chose. "Droit à" : Revendication légitime (droit créance). "Droit de" : Garantie accordée à un individu de pouvoir agir sans qu’on restreigne son action (droit liberté). | n.m. | Philosophie | Ethique, philosophie de la politique |
Effet | Ce qui est produit par une cause. | n.m. | Philosophie | Logique |
Egalité | 1. Caractère de deux réalités substituables l’une à l’autre. 2. (Politique, Droit) Principe selon lequel les hommes partagent les mêmes droits et devoirs. | n.f. | Philosophie | Ethique, philosophie de la politique |
Entéléchie | Principe créateur de l'être, par lequel l'être trouve sa perfection en passant de la puissance à l'acte. Chose ou être qui permet à l'esprit ou au cœur de trouver son plein épanouissement. | n.f. | Philosophie | Ontologie |
Entité | Ensemble des propriétés constitutives d'un être ou de l’essence d’une chose. | n.f. | Philosophie | Ontologie, métaphisique |
Esprit | 1. Principe de pensée. 2. Psychisme. 3. Substance immatérielle qui sert de support à la pensée. 4. Puissance surnaturelle. 5. Caractère, façon d’agir habituelle. 6. Sens profond, intention d’une œuvre, par opposition à sa littéralité. | n.m. | Philosophie | Philosophie de l’esprit |
Essence | Nature propre d’une chose, ce qui la constitue comme ce qu’elle est et lui donne sa réalité fondamentale. | n.f. | Philosophie | Métaphysique |
Etat | 1. Institution politique souveraine qui organise la société au sein d’un territoire. 2. Société organisée politiquement, à distinguer du pouvoir qui organise cette société. 3. Puissance politique indépendante. | n.m. | Philosophie | Philosophie de la politique |
Etat de droit | État qui respecte les lois qui régissent la gestion des affaires publiques. | n.m. | Philosophie | Philosophie de la politique |
Etat de nation | État qui organise une nation. | n.m. | Philosophie | Philosophie politique |
Etat de nature | 1. (Philosophie politique) Situation dans laquelle les hommes se seraient trouvés avant la société, et particulièrement avant l’institution de l’État. 2. (Théologie) L’état dans lequel se serait trouvé l’homme s’il n’avait pas reçu la grâce divine. | n.m. | Philosophie | Philosophie politique |
Ethique | 1. Ensemble des règles et normes de comportement d'un groupe humain. 2. Théorie morale particulière, qui porte sur le contenu des règles précédentes. 3. Partie de la philosophie qui étudie l'éthique aux sens précédents. 4. Éthique au sens (1) précédent, pensée dans son rapport à l'individu et au cas singulier. 5. Ensemble des principes et règles de conduite propres à une profession ou un secteur d'activité. | n.f. | Philosophie | Ethique, philosophie morale, déontologie |
Ethique | 1. Relatif à l'éthique. 2. Qui respecte les codes de conduite de sa profession. | adj. | Philosophie | Ethique, philosophie morale, déontologie |
Existence | 1. Mode d’être caractérisé par le fait d’être concrètement. 2. Vie, manière de vivre. | n.f. | Philosophie | Ontologie, métaphysique, logique |
Exister | 1. Être. 2. Être concrètement, dans le temps et l’espace. | v. | Philosophie | Ontologie, métaphysique |
Expérience | 1. Ensemble des états mentaux par lesquels un sujet conscient acquiert de l'information issue de son environnement. 2. Ensemble de procédures par lequel on teste une hypothèse ou une théorie. | n.f. | Philosophie | Phénoménologie |
Explication | 1. Développement qui vise à faire comprendre. 2. Opération qui rattache un phénomène à ses causes ou ses raisons. | n.f. | Philosophie | Epistémologie, philosophie de la connaissance, téléologie |
Fait | Élément de la réalité effective, donné objectif. | n.m. | Philosophie | Logique |
Hypothèse | 1. Proposition qui constitue le point de départ d'une démonstration. 2. Conjecture avancée pour expliquer certains phénomènes. | n.f. | Philosophie | Logique |
Immanent | Qui comporte en soi-même son propre principe et ne nécessite pas l’intervention d’un principe extérieur. | adj. | Philosophie | Métaphysique |
Inconscient | Dépourvu de conscience, qualifie un être qui n'est pas doué de conscience. Privé de conscience, qualifie un être doué de conscience qui n'est pas présentement conscient. Qui échappe à la conscience, à la connaissance du sujet. | adj. | Philosophie | Ontologie, anthropologie, psychologie, épistémologie |
Justice | 1. Caractère de ce qui est juste : a) par conformité au droit positif. b) par conformité à un idéal d’égalité et d’ordre. 2. Idéal ou principe normatif qui régit l’action. 3. Vertu qui mène à réaliser la justice, à respecter l’ordre et les autres. 4. Pouvoir judiciaire. Ensemble des institutions qui font appliquer le droit positif et sanctionnent sa transgression. | n.f. | Philosophie | Ethique, philosophie politique |
Liberté | 1. (Sens métaphysique) Pouvoir propre à l’homme d’être cause première de ses actes et de choisir entre bien et mal. 2. (Sens métaphysique) Pouvoir d’être cause première d’un acte, d’initier une chaîne causale. 3. (Sens métaphysique) Corrélat psychique des pouvoirs précédents (3) et (4). | n.f. | Philosophie | Métaphysique, éthique, philosophie poltique |
Logique | 1. Science des inférences valides. 2. Système particulier qui traite de la forme des raisonnements. | n.f. | Philosophie | Logique |
Matériel | 1. Constitué de matière. 2. Relatif au contenu. | adj. | Philosophie | Logique, éthique, esthétique |
Méta-éthique | Partie de la philosophie morale qui étudie les concepts et les jugements moraux, leurs relations logiques et leurs valeurs épistémologiques, indépendamment de leur contenu normatif. | n. f. | Philosophie | Ethique |
Métaphysique | Discipline qui traite de l'être et des premiers principes. 1. Science de l'être en tant qu'être. 2. Recherche des premières causes et des premiers principes. | n. f. | Philosophie | Ontologie, métaphysique |
Morale | 1. Ensemble des règles et normes de comportement relatives au bien et au mal, au juste et à l'injuste, en usage dans un groupe humain. 2. Théorie particulière qui vise à établir les règles précédentes, qui dit ce qui doit être, le comportement à adopter. 3. Partie de la philosophie qui étudie la morale aux sens précédents. 4. Morale au sens (1), pensée comme prétendant à l'universalité et focalisée sur le devoir. | n. f. | Philosophie | Ethique |
Mot | Unité de base de la langue. | n.m. | Philosophie | |
Nécessaire | Qui ne peut être autrement qu’il n’est. | adj. | Philosophie | Ethique |
Norme | 1. Critère ou principe auquel on se réfère pour juger et agir. 2. État régulier, comportement usuel qui correspond à la plupart des cas. | n.f. | Philosophie | Ethique |
Objet | 1. (Philosophie) Tout ce qui est pensé, perçu ou représenté, en tant que distingué de l’acte par lequel un sujet le pense, perçoit ou représente. 2. (Métaphysique) Réalité stable et dotée de cohésion. | n.m. | Philosophie | |
Obligation | 1. Limite à l'indépendance d'un individu, en particulier du fait d'un engagement. 2. Lien juridique par lequel une personne est astreinte envers une autre. | n.f. | Philosophie | Ethique |
Opinion | Croyance ou jugement qui n'est pas certain. a) Parce qu'adopté(e) sans examen critique. b) Par absence de possibilité de se prononcer. | n.f. | Philosophie | |
Origine | Condition de possibilité et principe de production d'un phénomène, en particulier d'une série. | n.f. | Philosophie | Epystémologie |
Perception | Recueil par le corps des impressions sensibles. | n.f. | Philosophie | |
Persuader | Obtenir l'adhésion, amener à croire, à penser, à faire quelque chose en utilisant l'émotion et les sentiments. | v. | Philosophie | Logique |
Raison | 1. (Sens subjectif) Faculté connaître, de bien juger, de discerner le vrai et le faux ou le bien et le mal. 2. (Sens objectif) Élément posé comme cause ou motif de quelque chose. | n.f. | Philosophie | Logique, éthique, métaphysique, phénoménologie. |
Subjectif | Relatif au sujet connaissant. | adj. | Philosophie | |
Système | 1. (Général) Ensemble d’éléments interdépendants qui forment un tout isolable. 2. (Intellectuel) Construction théorique qui rend compte du réel ou d’une de ses dimensions. 3. Forme particulière de système qui vise à englober le réel dans sa totalité, cas particulier du sens précédent (2). 4. Construction théorique qui méprise les faits et ne s’attache qu’à ses propres principes. | n.m. | Philosophie | Logique |
Temps | Dimension du réel qui rend possible et compréhensible le changement. (Traditionnellement) Milieu indéfini et homogène où se déroulent les événements naturels et l'existence humaine. | n.m. | Philosophie | Phénoménologie, philosophie de l’espace et du temps |
Transcendant | Qui dépasse un ordre donné, parce qu’appartenant à un ordre supérieur ou extérieur. | adj. | Philosophie | Métaphysique |
Utile | Profitable, avantageux, qui sert à quelque chose. | adj. | Philosophie | Ethique |
Vérité | 1. Caractère de ce qui est conforme à la réalité. 2. Proposition, jugement ou croyance qui est vraie. 3. Réalité profonde d’une chose, par opposition à ses manifestations superficielles. | n.f. | Philosophie | Ethique, épistémologie, métaphysique |
Vrai | 1. Réel, conforme à la réalité. 2. Bien déduit, conforme aux exigences du raisonnement. 3. Qui dit la vérité. 4. Authentique. | adj. | Philosophie | Ethique, épistémologie, métaphysique |